Sur Europe 1, la mère du jeune homme qui a reçu le selfie avec la tête coupée a confié que son fils était "une des causes" de cet attentat à Saint-Quentin Fallavier !
Le 26 juin 2015, un homme a commis un nouvel attentat sur le sol français à Saint-Quentin Fallavier. Le terroriste a décapité un homme et a essayé de faire exploser plusieurs bonbonnes de gaz. Lorsqu’il a décapité son patron, le terroriste a envoyé un selfie de son acte à une personne en Syrie. La mère du destinataire du selfie à la tête coupée a confié sur Europe 1 que son fils était « une des causes » de cet attentat !
Saint-Quentin Fallavier: le destinataire du selfie à la tête coupée était « une des causes » de cet attentat !
Le djihadiste français à qui l’auteur de l’attentat près de Lyon a envoyé vendredi un autoportrait avec la tête décapitée de son employeur, a confié qu’il était « une des causes » de cet attentat. Sa mère l’a confié à la radio française Europe 1. Le djihadiste, technicien de 30 ans originaire de l’est de la France, se trouve actuellement en Syrie, près de Raqa, où il combat dans les rangs de l’organisation État islamique (EI). Il y est parti en novembre 2014, avec sa femme et sa petite fille.
Vendredi soir, quelques heures après l’attentat, « j’ai écrit un message à mon fils par (l’application de messagerie instantanée) WhatsApp », pour lui parler de ce qui s’était passé, a raconté sa mère dans une interview exclusive à Europe 1, diffusée mercredi matin.
« Oui je sais, c’est un bon frère à moi », lui a répondu le djihadiste à propos de l’auteur de l’attentat. « Dans le message, il me met: ‘Je suis une des causes dans ce qu’il a fait' », a ajouté le djihadiste, selon sa mère, dont le nom n’a pas été dévoilé par la radio. « Je ne peux pas vous dire si c’est lui qui a commandité », a ajouté la mère.
C’est également par WhatsApp que l’assassin aurait envoyé vendredi au djihadiste une photo où il posait à côté de la tête de sa victime, selon les premiers éléments de l’enquête.
L’enquête s’oriente vers un acte terroriste islamiste !
Il a mis en scène la décapitation de son employeur, dont la tête a été retrouvée accrochée à un grillage, encadrée par deux drapeaux islamistes. Il a dans la foulée tenté de provoquer une explosion dans une usine chimique de la région lyonnaise où se trouvaient alors 75 personnes. Il a été mis en examen mardi soir dans une enquête qui s’oriente bien vers un acte terroriste islamiste, bien que le suspect réfute cette dimension.
Source: ATS