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Primaire Les Républicains: la proposition de test de radicalisations dans les collèges et lycées fait débat

Primaire Les Républicains: la proposition de test de radicalisations dans les collèges et lycées fait débat

Un des candidats à la Primaire Les Républicains propose que les collégiens et lycéens passent un entretien de radicalisation avec un psychologue.

Geoffroy Didier, candidat à la primaire Les Républicains, et vice-Président du parti dans la région Ile-de-France met en avant ses idées. Il propose que chaque collégien et lycéen passe un entretien avec une personne qualifiée, que l’on appelle « test de radicalisation ». Le but est que l’Education Nationale détecte toute possible radicalisation chez les jeunes, qui sont des proies faciles sur internet et à la sortie des établissements scolaires.

La radicalisation, un thème majeur dans la Primaire Les Républicains ?

Le candidat à la Primaire Les Républicains est confiant, et n’a pas ménagé son étude du sujet lors d’une interview chez nos confrères de France Info. C« ette proposition, je l’ai travaillée avec des professeurs, des psychologues, car ils sentent bien que c’est à l’âge de l’adolescence que tout se construit ». Geoffroy Didier candidat à la primaire Les Républicains s’est exprimé dans un communiqué publié mardi 9 août. Pour le vice-président du parti Les républicains, il est urgent de « détecter la radicalisation des jeunes le plus tôt possible ». Dans son communiqué de presse, Geoffroy Didier explique le procédé : « ce test de radicalisation, prendrait la forme d’un entretien entre l’élève et un psychologue ».

Dans le cadre de la Primaire les Républicains, la proposition fait débat

La proposition du candidat à la Primaire les Républicains sème le doute chez certains enseignants. En effet, le SNPDEN (syndicat national des personnels de direction de l’Education nationale) a fait part de ses interrogations sur cette proposition de « test de radicalisation ». Ce mercredi 10 août, Michel Richard, secrétaire général du SNPDEN s’est exprimé sur France Info : « on est très circonspects parce que cela va à l’encontre de la nature de nos établissements, qui sont des lieux d’accueil et d’épanouissement des élèves ».

Le secrétaire général du SNPDEN a également ajouté, toujours à nos confrères de France Info que « de telles démarches risquent de stigmatiser un certain nombre d’élèves. Les collégiens et les lycéens sont à l’âge de l’adolescence où on aime être provocateur. Si on met en place cela, on va avoir une multiplication de jeunes qui vont jouer sur ce sujet pour attirer l’attention sur eux. Ce que nous faisons dans nos établissements, c’est au contraire un travail éducatif et pédagogique de sensibilisation aux valeurs de la République, à l’esprit de respect, de tolérance, d’acceptation de la différence… qui sont les meilleurs antidotes contre les démarches de radicalisation ».

Le candidat à la Primaire Les Républicains rétorque au secrétaire général du SNPDEN

Après les déclarations, et les doutes du secrétaire général du SNPDEN, Geoffroy Didier, candidat à la Primaire Les Républicains a rétorqué que « ma proposition a au moins le mérite de lancer le débat de la radicalisation précoce ».

Il a également ajouté au cours de l’interview que « si tout allait si bien dans l’Ecole française, cela se saurait. Nous n’aurions pas des terroristes récents qui sont passés à l’acte alors qu’ils ont eux-mêmes essuyé les bancs de l’école publique française ». Geoffroy Didier a d’ailleurs pris un exemple qui s’inscrit dans l’actualité « cette jeune lycéenne de 16 ans qui était prête à passer à l’acte terroriste il y a quelques jours ».

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