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Primaire citoyenne: et si le prochain président de la République était un citoyen français classique ?

Primaire citoyenne: et si le prochain président de la République était un citoyen français classique

La primaire citoyenne est en bonne voie. L'objectif est avant tout de changer et de bousculer les codes pour avoir un renouveau à la présidence de la République.

Et si le nouveau président de la République en 2017 ne venait d’aucun parti politique ? C’est l’idée que s’est lancé le parti Nous Citoyens et le mouvement Bleu Blanc Zèbre de l’écrivain Alexandre Jardin. L’idée est en fait de créer une grande primaire citoyenne afin de proposer un candidat hors système à l’élection présidentielle de 2017. « Nous ne lançons pas un Podemos (nom du mouvement similaire en espagnol) mais un hacemos! », a lancé lundi Alexandre Jardin au Parisien. Celui-ci appelle d’ailleurs les Français à se pencher sur la question et demander la tenue de cette primaire citoyenne qui nécessite tout de même 500 000 signatures.

Déjà six candidats à la primaire citoyenne

Au total, six mouvements ont décidé de se lancer dans l’aventure de la primaire citoyenne: Corinne Lepage pour le Rassemblement citoyen, Nicolas Doucerain (Nous citoyens), Jean-Baptiste de Foucault et le Pacte civique, Alexandre Jardin (Bleu blanc zèbre), Claude Posternak pour La Transition et Jean-Marie Cavada (Génération citoyens). Pierre Larrouturou et son mouvement Nouvelle Donne n’a pour le moment pas encore donné de réponse. Le but étant de proposer un candidat qui reprenne les fonctions présidentielles et lui redonne sa grandeur. « Nicolas Sarkozy et François Hollande ont détruit la fonction présidentielle », a déclaré Nicolas Doucerain. Des propos repris par Jean-Baptiste de Foucault qui ajoute qu’ « il n’y a pas d’articulation entre la société civile et le système politique ».

Une primaire citoyenne pour faire bouger les codes

Cette idée de primaire citoyenne a germé par la popularisation des mouvements citoyens contre le gouvernement et la société actuelle. Si aujourd’hui, les anti-systèmes deviennent de plus en plus populaires, ils semblent donc prêt à endosser les responsabilités présidentielles. Pour eux, un bon président doit être axé sur les thèmes économiques, humanistes, européennes, et participatifs… Mais le principal défi est avant tout de bousculer le système et de contester les choix de la gouvernante actuelle.

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