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Primaire les Républicains: que retenir de ce second débat télévisé ?

Primaire les Républicains: que retenir de ce second débat télévisé ?

Le second débat de la Primaire les Républicains s'est déroulé le 3 novembre. Voici les 5 points à retenir de ce second débat.

Jeudi 3 novembre, c’était le second débat télévisé de la Primaire les Républicains. Alors que le premier débat avait été remporté par Alain Juppé, qu’en est-il du second ? MCE fait un récapitulatif des 5 points à retenir de cette nouvelle joute verbale entre les candidats.

Alain Juppé une nouvelle fois vainqueur du débat de la Primaire les Républicains

L’institut de sondage Elabe n’a pas attendu pour présenter son sondage sur BFMTV. Jeudi soir, une étude menée en direct durant le second débat de la Primaire Les Républicains a dévoilé le gagnant. Il s’agit encore une fois d’Alain Juppé. Le maire de Bordeaux s’est en effet adjugé les faveurs du public devant Nicolas Sarkozy à 24%. Viennent ensuite François Fillon (15%), Bruno Le Maire (10%), Nathalie Kosciusko-Morizet (7%), Jean-Frédéric Poisson (5%) et Jean-François Copé (4%). Des scores qui reflètent grandement les sondages d’intentions de vote.

Cette étude a été menée auprès de 985 téléspectateurs représentatifs de la population française. Si dans le global, c’est Alain Juppé qui l’emporte, auprès des sympathisants de droite, c’est Nicolas Sarkozy (31%) qui le devance de 3%. Arrive ensuite François Fillon (21%) et Bruno Le Maire (11%).

Jean-François Copé se transforme en comique

« Moi je fais mes erreurs de prix de pains au chocolat mais chacun fait les siennes ». Jean-François Copé s’est sans doute racheté de sa bévue de la semaine dernière. Alors qu’il n’est crédité que de 2% dans les intentions de vote, il s’est lâché lors de ce second débat de la Primaire Les Républicains. Il en a donc profité pour s’attaquer ouvertement à Nicolas Sarkozy. Il a notamment interpellé l’ancien président en le taxant d’être un monsieur Je Sais Tout. « Il n’y a pas ceux qui savent et ceux qui sont là pour prendre des cours ».

Revenant ouvertement sur le scandale du pain au chocolat, Jean-François Copé a fait preuve d’une auto-dérision qui a sans doute plu au public. En effet, même en dernière position, il obtient 4% d’opinion favorable dans ce débat contre seulement 2% habituellement.

La question Bayrou au coeur du débat

La primaire Les Républicains se veut celle de la droite et du centre. Pourtant, tous les candidats ne semblent pas ouvert sur le parti de François Bayrou de la même manière. Si les différents sondages montre qu’Alain Juppé domine les débats grâce aux centristes, cela lui est vivement reproché par Nicolas Sarkozy, son rival. Accusant que la majorité pourrait être l’otage de Bayrou, le maire de Bordeaux a déclaré qu’aucun accord n’avait été passé.

Si le maire de Pau fut le fer de lance de Nicolas Sarkozy, il s’est retrouvé seul face à ses rivaux qui n’ont pas réellement souhaité débattre sur le sujet. « Je trouve aberrant que Bayrou ait réussi à devenir le centre de nos discussions », a ironisé Jean-François Copé.

Nicolas Sarkozy taclé par Bruno Le Maire

Il avait annoncé qu’il ne se représenterait pas en 2017 en cas de défaite en 2012. Mais Nicolas Sarkozy n’a pas tenu parole. Et c’est d’ailleurs ce que lui a reproché Bruno Le Maire dans ce débat de la primaire Les Républicains. En effet, lançant une pique à l’ex-président, Bruno Le Maire s’est ensuite attiré la foudre de celui-ci en prétextant que Mitterrand et Chirac ont eux aussi subi des défaites électorales aux présidentielles. « Ce qui ne les a pas empêché de devenir président », a lancé Nicolas Sarkozy. Ce à quoi, Bruno Le Maire, un sourire en coin, lui a répondu qu’ils n’avaient pas perdu sur une réélection entre deux mandats.

Jean-Frédéric Poisson s’est totalement éteint

Il avait fait sensation lors d’un premier débat, mais c’était surtout la surprise. Car même en remettant la jolie cravate rouge, Jean-Frédéric Poisson n’a pas convaincu. Pire il s’est rendu ridicule sur le sujet de la Syrie. Questionné sur sa rencontre avec Bachar-Al-Assad, le candidat du Parti Démocrate Chrétien a répondu qu’il lui avait demandé la date de son départ… Cette phrase n’a eu pour seul effet que de provoquer l’hilarité chez ses rivaux et décrédibiliser le candidat.

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