Actualités
Partager sur

Primaire Les Républicains: Fillon ne s’inquiète pas de l’électorat de gauche

Primaire Les Républicains: Fillon ne s'inquiète pas de l'électorat de gauche

François Fillon est le nouvel homme fort de la Primaire Les Républicains. Si bien qu'il n'a aucune crainte concernant une division au sein de son parti.

« Je vois mal les militants de gauche se mobiliser en masse contre ma candidature », a déclaré François Fillon dans un entretien au Figaro. Celui qui est arrivé largement en tête du premier tour de la Primaire Les Républicains a notamment annoncé qu’il maintenait une politique de droite et qu’il y aurait une marge de négociation avec les centristes sur les investitures aux législatives. Surtout pour ceux qui adhèrent à son projet.

Pourtant, des centristes, il n’y en aura pas beaucoup de son côté. François Bayrou a notamment annoncé son soutien à Alain Juppé. Il a aussi multiplié les critiques à l’égard du leader de la Primaire Les Républicains. Mais l’ex-Premier ministre tente d’amoindrir les divergences. « Il n’a jamais été question d’exclure les centristes de la majorité. Ils y auront toute leur place, mais cette discussion sera conduite après la primaire. Il y aura une marge de négociation en fonction de leur adhésion à mon projet. C’est l’union autour du projet qui fait les alliances solides », a-t-il déclaré.

Pas de crainte de division après la Primaire Les Républicains

Pourtant, Alain Juppé et ses soutiens n’ont pas arrêté d’attaquer François Fillon depuis les résultats du premier tour de la Primaire Les Républicains. Mais celui-ci estime que « seul un petit nombre de personnes bascule dans des attaques médiocres. Cela ne m’impressionne pas. L’immense majorité des élus qui soutient Alain Juppé se rassemblera au lendemain de la primaire parce qu’elle a le sens de l’intérêt général ».

Un rassemblement après le vote final ? François Fillon en est convaincu. Si pourtant François Bayrou avait annoncé qu’il se présenterait en 2017 si le candidat de la droite ne lui convenait pas, l’ex-Premier ministre est persuadé qu’il ne le fera pas et respectera son engagement initial. « Je connais bien François Bayrou, avec lequel j’ai des relations anciennes, réfléchies et courtoises, et je suis confiant. On peut être d’accord pour reconnaître que la division serait mortelle pour nous tous et pour la France », a déclaré François Fillon sur le Figaro.

L’électorat de gauche ne fait pas peur à François Fillon

Si François Fillon ne semble pas s’inquiéter de l’électorat centriste, il ne s’inquiète pas non plus de l’électorat de gauche. Selon Harris interactiv, seul 14% des votants pour Juppé étaient de gauche. Et une majorité est allée devant les urnes pour sortir Nicolas Sarkozy de la vie politique. Du coup, François Fillon est toujours aussi persuadé de sa victoire malgré les différentes attaques de son rival. Des attaques visant à réveiller l’électorat centriste et de gauche.

La polémique ayant fait le plus de bruit étant sa position sur l’avortement. Si Alain Juppé avait annoncé que François Fillon souhaitait restreindre l’IVG, ce dernier a déclaré que « ce sont mes adversaires qui ont déclenché cette polémique, qui relève d’une campagne mensongère qui n’est pas digne de cette primaire ». Malgré tout, il souhaite revenir sur une loi de la gauche, celle de l’adoption pour les couples homosexuels. S’il ne veut pas annuler la loi sur le mariage ou l’adoption, il souhaite néanmoins que la filiation apparaisse sur les actes de naissance.

Afficher +