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Présidentielle 2017: retour sur les phrases choc du weekend

Présidentielle 2017: retour sur les phrases choc du weekend

Ce fût une nouvelle fois un weekend riche en rebondissement. A base de déclarations très fortes de la part des candidats qui s’attaquent à distance.

Cette semaine, les candidats ne se reposent pas. Ils redoublent même d’efforts à seulement deux semaines du premier tour de la présidentielle. Emmanuel Macron a même décidé de montrer les crocs.

Emmanuel Macron n’est plus d’accord du tout !

Le candidat d’En Marche! en a visiblement assez d’être pris pour cible par quasiment tous les candidats de la présidentielle. Attaqué par Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon, François Fillon en a aussi fait son bouc émissaire.

En effet, le candidat d’En Marche! est souvent accusé de prôner une politique hollandiste. Alors même qu’il a démissionné du gouvernement il y a un an et qu’il a tenu à se présenter en dehors du Parti Socialiste.

Cependant, cela n’a pas empêché François Fillon de le surnommé Emmanuel Hollande. Une expression reprise régulièrement par ses soutiens dans les médias et sur les réseaux sociaux.

Et si jusqu’ici Emmanuel Macron comptait miser sur sa force unificatrice en reprenant des déclarations des uns et des autres. C’est terminé. Fini les « je suis d’accord », Emmanuel Macron attaque. Pour se défendre, il va jusqu’à trouver un surnom de son propre cru pour son adversaire préféré. François Fillon est désormais François Balkany.

Du nom du maire de Levallois-Perret (Hauts-de-Seine) mouillé régulièrement dans de nombreuses affaires judiciaires … dont il sort quasiment systématiquement indemne. Une sorte de prédiction délivrée par Emmanuel Macron ?

François Fillon et les sondages, une grande histoire d’amour

En tout cas, François Fillon veut y croire. A tel point qu’il ne donne plus aucune foi aux sondages. Lors de son meeting dans le Puy-de-Dôme, le candidat Les Républicains est allé jusqu’à tenter une surprenante comparaison.

En effet, devant des milliers de personnes réunies pour le soutenir, il abandonne les comparaisons à De Gaulle ou à Bérégovoy. François Fillon est désormais Vercingétorix. Le grand vainqueur gaullois contre l’oppression de Jules César. C’est à lui que veut s’identifier le candidat de la droite à la présidentielle.
« Là-bas, il y a quelques siècles, un rebelle gaulois, Vercingétorix, infligea une défaite magistrale à Jules César… qui était pourtant le favori des sondages ! »

Le favori des sondages, il pense bien évidemment à Marine Le Pen. En tête des sondages depuis plusieurs semaines.

Marine Le Pen fâchée avec l’histoire

Celle-ci même qui pourrait payer cher ses différentes sorties au fur et à mesure que l’élection approche. En effet, ce weekend, la candidate frontiste s’est risquée à évoquer la Rafle du Vel d’Hiv, épisode douloureux de l’histoire de France.

Marine Le Pen reste campée sur le fameux récit national. Elle le brandit régulièrement contre ceux qui osent ne serait-ce que penser que la France a commis un quelconque crime au cours de son existence.

Il y a quelques semaines, déjà, quand Emmanuel Macron qualifiait la colonisation de l’Algérie de crime de guerre. Le Front National se lève vent debout contre lui. Aujourd’hui, Marine Le Pen n’a besoin de personne pour soulever la polémique. Elle affirme haut et fort que la France n’est pas responsable de la Rafle du Vel d’Hiv.

Le 16 juillet 1942, 4 500 policiers et gendarmes sont chargés d’arrêter plus de 13 000 Juifs pour l’occupant nazi.
« La France n’est pas responsable du Vél’ d’Hiv. S’il y a des responsables, c’est ceux qui étaient au pouvoir à l’époque, ce n’est pas la France. La France a été malmenée dans les esprits depuis des années. On a appris à nos enfants qu’ils avaient toutes les raisons de la critiquer, de n’en voir les aspects historiques que les plus sombres. Je veux qu’ils soient à nouveau fiers d’être Français, » a-t-elle déclaré devant le Grand Jury RTL-LCI-Le Figaro ce weekend.

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