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Présidentielle 2017: que préconise le programme de François Fillon pour les jeunes

Présidentielle 2017: que préconise le programme de François Fillon pour les jeunes

François Filoon a donné une place aux jeunes dans son programme pour la présidentielle 2017. Voici les différentes mesures prises par le candidat.

C’est fait, François Fillon sera le candidat de la droite pour la présidentielle 2017. Du coup, il est temps de se pencher sur son programme, déjà mis en avant lors de la Primaire. S’il est jugé ultra-libéral et souvent sujet à débat, qu’en est-il de la place des jeunes dans les projets de François Fillon? Selon les premières indications, il semblerait que le candidat accorde une grande place à la jeunesse, mais tournée surtout autour de l’éducation.

Une université avec plus de moyen et plus de professionnalisation

Il est le seul de la primaire a avoir eu cette idée. Donner plus de moyens à l’université avec l’argent de l’Etat. Pour le moment, le chiffre est évalué à 3 milliards d’euros par an pour les universités. Pourtant, il semblerait que l’Etat n’ait plus d’argent. Pour Cédric Rivet-Sow, coordinateur national des Jeunes avec François Fillon, invité sur le plateau de MCE, « ce sont des économies de budget à faire sur le coût de fonctionnement de l’Etat ». Autrement dit, les économies pourraient être celles des 500 000 fonctionnaires de moins, prônées par François Fillon.

Autre point important, la loi LRU de 2008 va être accélérée. Défendue par Valérie Pécresse, cette réforme vise à donner plus d’autonomie aux universités. Cela passerait notamment par l’implication des entreprises dans les filières et cursus des établissements. Mais pas seulement. En effet, cela laisserait aux universités la possibilité de fixer soit même ses prix en Master, « mais dans une fourchette établie et contrôlée par l’Etat », explique Cédric Rivet-Sow.

L’alternance, le projet pour la jeunesse pour la présidentielle 2017

Le chômage des jeunes de moins de 25 en France est incroyablement haut. En effet, au premier semestre de 2016, il était de 24%. Soit près d’un jeune sur 4 au chômage. Pour lutter et inverser cette tendance, François Fillon a une petite idée pour la Présidentielle 2017. Il veut en effet favoriser les alternances dans les cursus scolaires pour mieux former les jeunes aux attentes des entreprises. Cela permettrait donc de mettre un pied dans le monde du travail tout en permettant de continuer ses études.

Mais plusieurs points seront compliqués à gérer pour ce projet. Premièrement, la législation du travail toujours plus forte pour les entrepreneurs. En effet, certaines restrictions autour des contrats de professionnalisation viennent empêcher le développement de ce genre de formation. Il faudra donc alléger les règles. Mais il faudra s’adapter aussi avec les écoles afin que les emplois du temps se coordonnent avec ceux de l’entreprise. Attention tout de même à ne pas trop simplifier l’accès. En effet, si un alternant est moins cher mais travail autant, les employeurs auront tout intérêt à en embaucher. Mais pour créer une main d’oeuvre motivée et surtout… pas cher.

Des programmes scolaires sur les fondamentaux

Premièrement, François Fillon veut avant tout rendre l’école obligatoire à partir de 5 ans. Finie, l’école de 6 à 16 ans. Selon lui, cela donnerait aux « élèves de l’école primaire une année supplémentaire d’apprentissage de la lecture en ayant recours à des efficaces ». Quelles sont ces méthodes ? Le programme ne donne pas plus de détail.

Il souhaite aussi que les 3/4 du temps à l’école soit consacré à la lecture, l’écriture, le calcul et l’apprentissage des grandes dates et des personnalités de l’Histoire de France. Autrement dit, accentuer l’apprentissage sur le français, les mathématiques et l’histoire. Il souhaite d’ailleurs que les devoirs à la maison soient remis en place légalement.

Pour ce qui est de la discipline à l’école, François Fillon veut mettre le point sur l’autorité du corps enseignant en remettant en avant la note de vie scolaire. Mais ce n’est pas tout, il veut aussi redonner le pouvoir au chef d’établissement d’exclure les élèves considérés comme des perturbateurs. Et pour les scolariser, ces élèves seraient envoyés dans des établissements de réinsertion leur ouvrant les portes du monde du travail par la voie de l’apprentissage.

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