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Présidentielle 2017: pourquoi il faut se méfier des sondages sur l’élection ?

Présidentielle 2017: pourquoi il faut se méfier des sondages sur l'élection ?

Les sondages à la Présidentielle 2017. Faut-il s'en méfier ? C'est la question à laquelle a tenté de répondre MCE... et ce n'est pas si simple.

Ça arrive de partout ! Les Français sont depuis plusieurs semaines assaillis par les sondages. Mais peut-on leur faire confiance ? Pour les politiques défavorisés dans les enquêtes, cela ne veut rien dire… Malgré tout, les instituts de sondages n’ont que rarement été déroutés. Sauf… depuis l’année 2016. En France, la victoire de François Fillon, la montée du FN, la défaite de Manuel Valls… Les instituts ne semblent rien avoir vu venir. Alors MCE essaie de comprendre pourquoi les sondages ont de moins en moins d’impact sur les électeurs.

1) Car le principe des échantillons représentatifs n’est pas assez important

Comment fait-on un sondage ? Avec un échantillon représentatif de la France. Dans le pays, il y a 54% de femmes pour 46% d’hommes. Donc on interroge plus de femmes que d’hommes. Il y a tant d’ouvriers, tant de cadres, tant de chômeurs. Donc on essaie, sur un échantillon limité, de reproduire l’image de la société française. Mais généralement, les instituts ne peuvent se baser que sur 2 000 ou 3 000 sondés dans le meilleur des cas. Et du coup, quand on a 47 millions de votants… difficile de se faire une idée précise.

2) Car même eux avance la peur au vente pour la Présidentielle 2017

En même temps… alors que tout le monde dit que cette Présidentielle 2017 va marquer l’histoire et être un tournant dans la politique française, qui n’avance pas la peur au ventre ? Alors que les partis traditionnels sont à la peine, comment prédire le vote des Français ? Jean-Luc Mélenchon qui n’était qu’à 10% il y a un mois se retrouve presque parmi les principaux favoris, Marine Le Pen, archi-favorite, chute considérablement depuis quelques jours.

D’autant que les instituts sont sur la sellette. Raillés par les candidats, jugés incompétents par les électeurs, leur incapacité à donner la victoire de François Fillon à jouer sur leur crédibilité. Pour cette Présidentielle 2017, ils n’ont plus le droit à l’erreur. Problème… ils sont quatre candidats à se tenir dans un mouchoir de poche.

3) Car le nombre d’indécis dépasse largement les attentes

Il ne faut pas se voiler la face, le nombre d’indécis à cette Présidentielle 2017 dépasse toutes les attentes. A commencer par le taux d’abstention qui pourrait atteindre 35% au premier tour. D’autant plus que selon les études, près de 40% des électeurs ne savent pas encore pour qui voter. Lorsqu’on comprend que les 40% représentent près de 22 millions d’électeurs, on est en droit de se demander si les résultats de cette élection ne sont pas encore imprévisibles.

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