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Présidentielle 2017: les 7 phrases fortes d’Emmanuel Macron

Présidentielle 2017: les 7 phrases fortes d’Emmanuel Macron

Marine Le Pen a été plutôt décevante dans le débat présidentiel qui l’opposait à un Emmanuel Macron assez féroce mercredi soir.

A seulement quelques jours du scrutin de la présidentielle 2017, les deux finalistes débattaient… Ou plutôt se déchiraient lors du fameux débat de l’entre-deux-tours.

Les coups pleuvent dans tous les sens

Cette présidentielle 2017 aura été marquée par les nombreuses attaques lancées de chacun des deux camps. D’un côté, une Marine Le Pen détendue, bien que floue sur de nombreux points. Et de l’autre, un Emmanuel Macron très en forme. Visiblement préparé, le candidat d’En Marche! n’a pas lésiné sur les phrases coups de poing à l’encontre de son adversaire.

Dès le début du débat, les coups sont partis. Notamment de la part de Marine Le Pen qui n’avait qu’un mot d’ordre : mettre les erreurs du passé sur le dos d’Emmanuel Macron. Mais la tâche n’est pas aisée puisqu’à chaque fois, l’intéressé se défend de cette phrase :

« Je suis en politique depuis moins longtemps que vous. »

Le terrorisme et l’Europe, au coeur des tensions

Et encore, on peut dire que là, le candidat d’En Marche! reste encore respectueux. Mais les esprits s’échauffent au fur et à mesure du débat. Et surtout quand on en arrive au moment crucial du débat : le terrorisme.

Marine Le Pen propose en effet de déchoir de leur nationalité ceux qui sont soupçonnés de fomenter des attaques sur le territoire. Et pendant la longue tirade de la candidate frontiste, Emmanuel Macron se gargarise :

« C’est vrai que ça va leur faire peur à ceux qui se font sauter. »

La formule est peut-être un peu brusque. Néanmoins, le message d’Emmanuel Macron est clair. Même si sa concurrente propose une politique punitive radicale, il doute de son efficacité.

Autre sujet sensible pour les deux candidats : l’Union européenne. Marine Le Pen a clairement affiché son souhait de sortir de l’Union et de revenir à une monnaie nationale. Cependant, de nombreuses zones d’ombres entoure ce projet.

Notamment sur la question des échanges internationaux. En effet, pour les transactions des grandes entreprises à l’étranger, Marine Le Pen propose de garder l’Euro. Mais elle bafouille au moment des explications. Ni une, ni deux, Emmanuel Macron saute sur l’occasion.

« C’est le grand n’importe quoi de votre programme. »

Et de continuer sur sa lancée…

« Je vais démanteler les bêtises que vous dites depuis tout à l’heure. »

Ce qu’il n’avait peut-être pas prévu, c’est le retour de bâton. Marine Le Pen l’accuse de vouloir négocier à tout prix avec Angela Merkel les nouveaux traités européens. Grande défenseuse de la souveraineté nationale, cette alliance lui fait grincer les dents. Mais Emmanuel Macron refuse de la laisser sous-entendre qu’il ne serait qu’un pion au service de Berlin.

« Je ne suis soumis à personne. »

Respect des institutions, la base du président … ou pas

D’ailleurs, il accuse sa concurrente, beaucoup plus tard dans le débat, de ne pas être soumise à la justice. Cela commence quand Marine Le Pen tente de revenir sur les déclarations de patrimoine d’Emmanuel Macron. Selon la candidate frontiste, le jugement de la Haute Autorité a été biaisé par le fait que son président a été désigné par François Hollande « votre ami ».

Ce à quoi Emmanuel Macron réplique que si lui a été innocenté, ce n’est pas le cas de Marine Le Pen. Et pour bien montrer qu’il n’est pas d’accord avec ce qu’elle dit, il lui lance :

« N’ajoutez pas à votre indignité personnelle celle de nos institutions. »

En effet, Emmanuel Macron semble vouloir coller à Marine Le Pen l’étiquette de celle qui ne respecterait pas les institutions de la République. Il le redit d’ailleurs quelques secondes plus tard seulement.

« Je le regrette mais la France mérite mieux que vous. »

C’est d’ailleurs une des phrases fortes de ce débat présidentiel. Celle peut-être qui restera dans les annales aux côtés de la fameuse anaphore de François Hollande « moi, président ».

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