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Présidentielle 2017: Marine le Pen fait sa rentrée et dévoile les premières lignes de son programme

Présidentielle 2017: Marine le Pen fait sa rentrée et dévoile les premières lignes de son programme

Marine le Pen est de retour en campagne après son discours du samedi 3 mai... Premier point, une sortie de l'UE avant de tacler Sarkozy et de revenir sur la question du burkini.

Elle avait été presque discrète pendant ces deux mois d’été. Malgré la polémique du Burkini et des deux femmes voilées du restaurant de Tremblay en France, on avait peu entendu Marine Le Pen… Mais elle vient de se rattraper. En effet, la leader du Front National vient de lancer sa rentrée politique 2016 afin de se placer pour la présidentielle 2017 samedi 3 septembre dans la commune de Brachay, en Haute-Marne. Prenant la parole en plein coeur du petit village proche de Colombey-les-deux-Eglises (fief du général de Gaulle), Marine Le Pen était en terre conquise pour son discours de rentée. En effet, sur les 29 votants du village, 23 avaient voté Florian Philippot lors des Régionales de 2015. Du coup, elle en a profité pour dévoiler sa position sur trois sujets en vue de la présidentielle 2017.

Une sortie de l’UE dès que possible pour Marine le Pen

Premier point que Marine Le Pen met en avant, la sortie de l’UE. Alors que la victoire du Brexit et les sauts de joies de Boris Johnson ont laissé la présidente du FN emballée, celle-ci va donc probablement lancer sa campagne sur une sortie de l’UE… par referendum: « Oui, mes amis, il est possible de changer les choses. Un peuple peut décider d’emprunter une autre voie, la liberté peut encore nous guider. Français, nous pouvons redevenir un peuple libre, fier, indépendant, nous pouvons rendre à la France sa vraie place dans le monde ». Même si cette idée et cette proposition était déjà présente lors de la campagne de Marine le Pen en 2012, cette année, ce discours semble être un point majeure qui fera débattre tous les candidats du fait de la défection du Royaume-Uni.

Nicolas Sarkozy, le grand rival du FN ?

Pour Marine le Pen, son rival c’est Nicolas Sarkozy. Il est vrai que le candidat à la Primaire les Républicains semble être proche des idées frontistes de Marine Le Pen. Du coup, la leader du FN en a profité pour tacler l’ex-président qu’elle accuse d’avoir fait allégeance au roi Salmane d’Arabie saoudite: « début août, Nicolas Sarkozy a fait un déplacement secret au Maroc pour rencontrer le roi d’Arabie saoudite et l’assurer de sa bienveillante amitié. Il se voudrait le champion médiatique de la lutte contre l’islamisme radical, il a été faire allégeance au promoteur mondial du wahabbisme »… pour Marine le Pen, c’est inadmissible surtout que Nicolas Sarkozy représente pour elle un « personnel politique soumis aux Qataris ou aux Saoudiens ». Celle-ci a d’ailleurs tenu à préciser qu’elle était une femme « libre par rapport au Qatar qui achète tout et tout le monde ». Elle a aussi annoncé qu’elle n’était pas soumise aux « banques et multinationales ». Tient… Comme un certain Donald Trump !

Marine le Pen revient sur le Burkini

Et bien sûr, il fallait bien que Marine le Pen parle de la situation sociale qui a secoué la France ces derniers temps. En revenant sur le dossier du burkini, elle affirme que « la femme est l’égale de l’homme, en tous points, partout, elle a le même droit à la liberté, au respect, à la même faculté de profiter du mode de vie français, à la plage, comme à l’école, dans la rue comme dans l’entreprise » (rappelons que Marion Maréchal-Le Pen veut supprimer les plannings familiaux). Elle a aussi profité de ce discours pour critiquer une nouvelle fois l’immigration de masse qui se transformerait en « submersion » selon ses propos et bien sur le « fondamentalisme islamiste, nouveau totalitarisme du XXIe siècle »… Si Marine Le Pen s’est félicitée qu’elle et son parti n’ait pas changé d’avis sur ces thématiques, on ne peut pas dire que le programme du FN ait été énormément renouvelé lors de cette période estivale… « Le chemin que je propose est celui de l’apaisement par l’autorité », a lancé Marine Le Pen indiquant qu’elle se sentait prête à gouverner.

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