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Présidentielle 2017: une élection menacée et sous haute surveillance

Présidentielle 2017: une élection menacée et sous haute surveillance

La Présidentielle 2017 est sous haute surveillance après les événements tragiques qui se sont produits sur les Champs Elysées jeudi dernier.

Après les événements tragiques qui ont perturbé le dernier débat de la Présidentielle 2017 jeudi soir dernier sur les Champs Elysées, le vote est sous haute surveillance. La tension est donc à son maximum ce dimanche pour assurer la sécurité des électeurs. Les services de renseignements et de la Direction centrale de la sécurité publique (DCSP) ont même publié une note.

Cette note, dévoilée ce samedi dans Le Parisien pointe la « menace djihadiste ». Une menace qui est jugée « constante et prégnante ». La note explique même que « la présence policière durant l’ouverture des bureaux de vote est indispensable ». Ajoutant que « des prises de contact avec les présidents des bureaux de vote et la présence d’effectifs équipés devront être prévues lors des scrutins. Et cela jusqu’à la fin des dépouillements, ainsi que dans les préfectures, lieux de centralisation et de validation des résultats ».

Des effectifs supplémentaires pour sécuriser la Présidentielle 2017

Mais la menace djihadiste n’est pas la seule crainte des autorités. En effet, des risques de débordements sont aussi à prévoir. Ainsi des effectifs ont été renforcés pour assurer la sécurité dans les bureaux de vote. Au total, 50 000 policiers et gendarmes, ainsi que 7 000 militaires de l’opération Sentinelle ont été mobilisés pour ce premier tour de la Présidentielle 2017.

Au total, la sécurisation des bureaux de vote oblige le ministère de l’Intérieur à protéger 67 000 lieux de vote dans toute la France, Outre-Mer compris. Afin de pouvoir bénéficier d’effectifs suffisants, « des restrictions de congés et des rappels sont imposés » aux agents. Une demande de Matthias Fekl, le ministre de l’Intérieur.

Des risques de débordement en cas de succès de Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon

Mais la menace terroriste n’est pas la seule crainte des autorités. En effet, ceux qui ont rédigé la note dévoilée par le Parisien, redoutent des violences. Des affrontements entre votants en cas de second tour de Marine Le Pen ou de Jean-Luc Mélenchon. « Dans ce cas, des manifestations sont à envisager avec une quasi-certitude. Des mouvements d’extrême gauche, plus ou moins implantés, chercheront sans nul doute à organiser des manifestations. Dont certaines d’entres elles pourraient entraîner des troubles sérieux », explique la note dévoilée dans le quotidien.

Cependant, il est impossible de savoir si la note a été rédigée avant les événements des Champs-Elysées jeudi soir. Une chose est certaine, la Présidentielle 2017 est sous haute tension.

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