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Présidentielle 2017: Arnaud Montebourg candidat avec un programme déjà prêt

Présidentielle 2017: Arnaud Montebourg candidat avec un programme déjà prêt

Arnaud Montebourg est officiellement candidat à la présidentielle 2017. Lors de son annonce, il a aussi dévoilé son programme. MCE fait le point sur le positif et le négatif de ces idées.

Arnaud Montebourg est sûrement une des personnalités politiques qui aura marqué la quinquennat de François Hollande. S’il a perdu son siège de ministre du Redressement Productif en 2014, l’homme n’a pas quitté le monde médiatique pour autant. Quittant la politique pour poursuivre des études à l’école de commerce, l’INSEAD, dans le but de suivre une formation courte (seulement 4 semaines) de management avancé, il revient sur le devant de la scène en se portant candidat à l’élection présidentielle de 2017. « Je suis candidat à la présidence de la République française », a déclaré l’ancien ministre à l’occasion de la 44e Fête de la Rose de Frangy. « Il m’est impossible, comme à des millions de Français, de soutenir l’actuel président de la République (…) Ce n’est pas possible parce que l’échec qui est le nôtre devant la France provient du reniement et du renoncement », a ensuite lancé Arnaud Montebourg. Une déclaration qui marque un point de rupture avec François Hollande. Lors de son annonce de participation à la présidentielle 2017, il a aussi détaillé les points importants de son programme. Nous en avons retenu quatre:

– Les travaux publics pour les PME à hauteur de 80%

Une bonne chose: Certes cette proposition d’Arnaud Montebourg fait mouche. Il souhaite « l’attribution pendant huit ans de 80% des marchés publics des collectivités locales, de l’Etat, de ses hôpitaux ». Le but est louable car il cherche à redynamiser l’artisanat par la possibilité de lancer des contrats financiers intéressants.

Le danger: Mais les PME (petites et moyenne entreprises) ont-elles les moyens de se lancer dans des projets de cette envergure ? En effet, alors que la question de la loi travail permettait à ces sociétés de mieux gérer leur masse salariale et leur possibilité d’embauche, sont-elles en mesure de se lancer dans de grands travaux ? De plus les travaux publics sont issus de l’argent du contribuable et ces chantiers gérés par les PME rendraient leurs budgets beaucoup plus conséquents pour l’Etat. Malgré tout, cela reste un moyen de relancer l’emploi.

– Réduction des impôts pour les plus démunis et la classe moyenne

Une bonne chose: Si l’argent est au centre du débat politique, cette mesure d’Arnaud Montebourg vient en opposition à l’augmentation des impôts lancée par François Hollande. Ici, le candidat à la présidentielle 2017 semble vouloir redonner un de pouvoir d’achat aux classes sociales les plus faibles. Un moyen de relancer l’économie par la consommation.

Le danger: Si cette mesure semble être une bonne idée pour les contribuables, elle semble pourtant contraire aux politiques menées par les précédents mandats. De plus, les projets lancés par Arnaud Montebourg dans son programme à la présidentielle 2017 semble demander énormément de moyen financier à l’Etat. Ce qui va probablement poser problèmes avec la baisse des impôts qui constitue une bonne partie de l’argent de la France.

– Retour d’un service civil et militaire de six mois dans son programme à la présidentielle 2017

Une bonne chose: Cette mesure semble être le point de discussion favori des politiques pour l’élection présidentielle. Suite aux attentats qui ont frappé la France et les départs de nombreux jeunes vers la Syrie, le service militaire semble refaire surface. Le but étant de créer une nouvelle citoyenneté chez la jeunesse et les intéresser à la société française.

Le danger: Cette mesure nécessite des infrastructures, un encadrement et une organisation pour les 800 000 jeunes qui seront accueillis chaque année… Coût probable ? 4 milliards d’euros. De plus, les dernières années du service militaire en France ont été une catastrophe et seulement 50% d’une génération s’engageait.

– Revenir à un septennat non renouvelable et une réduction du nombre de parlementaires

Une bonne chose: Le nombre de députés et de sénateurs en France est souvent considéré comme trop important. Dans son programme à la présidentielle 2017, Arnaud Montebourg souhaite réduire le nombre de parlementaire à 350 députés (577 actuellement) et 200 sénateurs (348 actuellement). Une manière de faire des économies au sein même des institutions et qui pourrait relancer l’idée de discussion autour des débats politiques.

Le danger: Le nombre de députés est conséquent en France pour une raison, représenter au mieux les Français par regroupement géographique. Si cette idée légitime a depuis longtemps été oubliée des politiques et des électeurs, ce système a pour but de donner la parole à un maximum de Français. De plus, une telle mesure devra passer par un vote à l’Assemblée Nationale et les députés devront voter pour se faire virer ou non…

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