François de Rugy tente d’apporter son soutien à Benoît Hamon comme il peut. Ou du moins d’attaquer l’adversaire de la gauche, François Fillon.
François de Rugy voulait surfer sur la vague du PenelopeGate. Le candidat malheureux de la primaire de la gauche tente d’apporter son soutien au candidat Benoît Hamon. Mais sa stratégie semble peu payante.
François de Rugy trolle François Fillon
Eliminé dès le premier tour de la primaire de la gauche, François de Rugy est contraint de se ranger derrière Benoît Hamon. Et pour tenter de lui faire gagner des voix, François de Rugy a une stratégie bien particulière.
En effet, en surfant sur la vague du PenelopeGate, François de Rugy a posté une photo sur son compte Twitter. On y voit deux déclarations de fiches de paie qu’est en train de remplir le député.
Avec son message clairement insolent, François de Rugy avait de quoi réussir son troll. Sauf que plusieurs internautes vigilants ne se sont pas laissés berner par le député écologiste. En effet, comme le rapporte Le Lab d’Europe 1, il y a un gros problème de salaire entre les deux collaborateurs.
Pas d’emploi fictif pour de Rugy, mais inégalité salariale
Sur les deux fiches de paie, François de Rugy a bien pris soin de cacher l’identité des collaborateurs en plaçant un stylo sur leurs noms. Seulement, il a oublié de cacher le numéro de sécurité sociale de chacun.
On devine alors que l’une des deux fiches appartient à une femme (dont le numéro de sécu commence par un 2). Et la seconde appartient à un homme (dont le numéro de sécu commence par un 1).
Entre la fiche de paie de la collaboratrice de François de Rugy et la fiche de paie de son collaborateur … deux cents euros d’écart ! Une très nette différence que n’ont pas hésité à pointer du doigt plusieurs internautes.
Tel est pris qui croyait prendre, François de Rugy est donc la victime collatérale de son propre troll. Sur les réseaux sociaux ce mardi matin on parle encore du PenelopeGate. Mais on parle aussi de cette bourde du député écologiste.
François de Rugy avait beaucoup fait parler de lui lors du dernier débat de la primaire de la gauche. Le candidat à la primaire avait alors tenu un discours sur l’égalité homme-femme, n’hésitant pas à évoquer son programme et sa vie privée.
Après le mini-scandale provoqué par ce tweet, il a lui-même reconnu une « maladresse ». D’après le Lab il aurait dit : « Ce sont les mésaventures de la transparence, il faudrait tourner sept fois ses doigts au-dessus de son clavier avant de tweeter. »