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Marine Le Pen savait pour les emplois fictifs du parti

Marine Le Pen savait pour les emplois fictifs du parti

Marianne et Mediapart révèlent un document qui prouve que Marine Le Pen était au courant du problème des assistants parlementaires.

Un document que révèlent Marianne et Mediapart prouve que Marine Le Pen était bien au courant de la situation de ses soi-disants assistants parlementaires. La candidate frontiste à la présidentielle est directement mise en cause dans cette affaire d’emploi fictif, dénoncée par un ancien conseiller.

Marine Le Pen prise en étau

L’affaire des assistants parlementaires de Marine Le Pen prend des tournures de Bygmalion. Alors qu’à l’époque Jean-François Copé niait avoir été informé de ce qui se passait dans son parti, plusieurs témoignages le contredisaient.

C’est un peu la même chose qui arrive à Marine Le Pen. Depuis le début de l’affaire des assistants parlementaires, elle se défend tant bien que mal. D’abord, en avançant qu’elle n’était pas au courant. Défense classique.

Et puis quand on la renvoie à l’affaire Fillon, elle réplique qu’il ne s’agit pas, dans son cas, d’enrichissement personnel. Cependant, revenons sur sa première défense. Fin février l’Office Européen de lutte anti-fraude a révélé que Marine Le Pen avait reconnu avoir employé son garde du corps comme assistant parlementaire.

Des aveux qu’elle a immédiatement nié avoir fait. Pourtant, elle ne peut pas nier qu’elle était au courant que certains employés du Front National étaient en situation irrégulière. C’est le témoignage de Gaël Nofri qui le prouve.

Un témoignage à charge

Il y a quelques jours, pour Mediapart et Marianne, il confie qu’il existe « un système de corruption généralisé » au sein du parti. En 2012, il est conseiller pendant la campagne présidentielle de Marine Le Pen.

Pendant plusieurs mois, il touche son salaire normalement, mais ne reçoit aucune fiche de paie. Loin de s’en inquiéter, il patiente. Mais un jour il commence à recevoir des fiches de paie du Parlement européen. Il apprend alors qu’il est en fait assistant parlementaire de Jean-Marie Le Pen.

Il s’interroge, on le renvoie vers l’agence d’expert-comptable attitré du parti. Dans le contrat qu’on lui présente, il remarque plusieurs erreurs. Mais il n’y prête pas forcément attention. En effet, à ce moment-là, il est au chômage, mais Pôle Emploi refuse son dossier. Le parti n’a en effet pas payé de charge sociales le concernant.

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