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Front National: une perquisition a eu lieu au domicile de Jean-Marie Le Pen

Front National: une perquisition a eu lieu au domicile de Jean-Marie Le Pen

Ce mardi 16 février 2016, dans le courant de la matinée une perquisition a eu lieu au domicile de l'ancien président du Front National

Une perquisition a eu lieu dans la matinée au domicile de Jean-Marie Le Pen. La villa située dans les Hauts-de-Seine a été fouillée par les policiers. La perquisition intervient suite à une enquête menée sur les rémunérations des assistants parlementaires du Front National. Aujourd’hui la police soupçonne le Front National de fraude.

Perquisitions au domicile de Jean-Marie Le Pen

La villa Montretout de l’ancien président du Front National située à Saint-Cloud dans les Hauts-de-Seine a été perquisitionnée dans la matinée par une douzaine de policiers. Le Parlement européen soupçonne de fraude le Front National pour les salaires versés à 20 assistants du parti. En effet, parmi les assistants mis en cause, une dizaine ont indiqué comme coordonnés l’adresse du Front National située à Nanterre.
Jean-Marie le Pen présent au moment de la perquisition n’a pas montré de signe de contestation. Affirmant son entière collaboration au Parisien Aujourd’hui en France , l’ex-président du FN a déclaré que « les policiers m’ont prévenu que ce serait long, ils font des heures sup. Leur perquisition est très active, elle vise mes bureaux et mes ordinateurs ». Le parquet de Paris avait déjà ouvert une enquête en mars 2015. Le parlement européen avait indiqué en mars dernier que « les assistants parlementaires doivent nécessairement et directement travailler à l’exercice du mandat parlementaire des députés européens », avant de saisir l’organisme anti-fraude.

Pas moins de 7,5 millions d’euros

Cette affaire représente une somme assez importante. « Le préjudice représenterait 7,5 M€ pour l’ensemble de la législature », précise le quotidien Le Parisien Aujourd’hui en France. Une chose qui n’est pas passée inaperçue auprès du Parlement. « On ne peut pas être payé par le Parlement européen et travailler pour un parti », avait affirmé le président du Parlement européen, l’Allemand Martin Schulz. Pour sa défense l’ancien président du Front National évoque au quotidien une « procédure totalitaire ». L’enquête a été confiée à l’office central de la lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales.

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