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Le Front National s’est fait un nouvel ennemi

Le Front National s'est fait un nouvel ennemi

Le Front National a ses partisans et ses ennemis en France. Mais ces derniers sont aussi à l'étranger.

Le Front National a un nouvel ennemi et cela l’a passablement énervé. En effet, il s’agit d’Angela Merkel, la chancelière allemande qui lors de sa visite dans un lycée français de Berlin a interpellé les étudiants. Lors de son discours, la chancelière a annoncé qu’elle ferait tout son possible pour lutter contre la montée de l’extrême droite en France. Une annonce que Marine Le Pen, la présidente du Front National n’a pas du tout apprécié. Qualifiant ces déclarations de « très graves » et parlant même d’« ingérence ».

Angela Merkel voit le Front National comme une menace

Lors de son discours, Angela Merkel a déclaré selon l’AFP: « je vais essayer de contribuer à ce qu’évidemment d’autres forces politiques soient plus fortes que le Front national pour autant qu’on puisse le faire de l’étranger ». Un fait rare car généralement, la leader germanique ne commente que très peu la politique française. Elle a ensuite ajouté que « c’est une force (politique) à laquelle nous devons nous confronter, exactement comme nous avons désormais en Allemagne des forces politiques qui ont un discours très négatif sur l’Europe, quand on voit la rhétorique de l’AfD (qui est le parti populiste de droite Alternative pour l’Allemagne) ».

Marine Le Pen a rapidement réagi

La principale raison de cette invective de la chancelière allemande envers le Front National vient du fait de la position du parti d’extrême droite vis à vis de l’Union Européenne. « Nous devons veiller à ce que l’Europe soit un projet que les gens comprennent ». Des propos auxquels Marine Le Pen a tout de suite réagi dans un communiqué en parlant de déclarations qui « témoignent d’une ingérence dans nos affaires intérieures aussi outrancière qu’humiliante pour la France, et marquent une cruelle vérité : celle de la soumission de notre pays à l’Allemagne ». Elle a ensuite ajouté que « pour s’autoriser de tels propos, il faut en effet que la Chancelière allemande considère définitivement la France comme son pré-carré et François Hollande comme son vice-chancelier »« .

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