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Daesh: la France va lancer ses avions au dessus de la Syrie

daesh frappe française contre eux

Elle était attendue, l'intervention française contre Daesh se précise, et la France lancera ses avions pour observer les mouvements au dessus de la Syrie en vue d'éventuelles frappe.

L’inaction des hommes politiques face à la montée de Daesh a souvent fait débat. Mais alors faut-il ou non se rendre en Syrie ? François Hollande lors de la conférence de presse a tranché. Oui, la France se rendra en Syrie, mais elle n’engage pas encore ses troupes au sol. En effet, le président de la République a décidé que dès le 8 septembre 2015, l’aviation française effectuerait des vols de reconnaissance au dessus de la Syrie en vue d’éventuelles frappes aériennes. Les vols auront aussi pour but de « déterminer ce qui se prépare » contre la France selon les déclarations du président, ajoutant que « selon les informations que nous recueillerons, nous serons prêts à faire des frappes aériennes ».

Une guerre contre Daesh à gagner

Bien sûr, la France ne sera pas seule, du moins au bout d’un moment. Chacune des décisions sera pris en concertation avec la coalition, et le Parlement français sera bien évidemment informé des actions menées contre le groupe terroriste islamiste, Daesh. Mais attention, il ne s’agit aucunement d’une entrée en guerre de la France. En effet, le président a tenu à souligner qu’ « il serait inconséquent et irréaliste d’envoyer des troupes françaises au sol en Syrie ». Depuis peu, les personnalités de gauche et de droite ont montré un avis favorable à l’intervention de la France en Syrie. Nicolas Sarkozy a d’ailleurs déclaré lors de son discours à la Baule: « Il faut une guerre totale contre Daech. C’est une décision lourde. Nous devons gagner ».

La droite favorable à l’intervention de la France

Pour ce qui est des troupes au sol, c’est surtout chez les Républicains que les avis sont plus favorables. Eric Woerth, a déclaré qu’il était favorable à une guerre contre l’Etat Islamique et surtout qu’il fallait évidemment une intervention des troupes au sol. Alain Juppé de son côté est plus réservé : « Nous risquons si nous nous engageons dans cette voie de nous mettre dans un guêpier de même nature que celui que la coalition internationale a connu en Afghanistan, ou les Américains avec leurs alliés en Irak. »

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