A chacune de ses sorties, Gilbert Collard se fait remarquer. Et pas forcément positivement. La preuve encore, avec une séquence épique sur LCI.
Il faut dire qu’Audrey Crespo-Mara aurait dû être prévenue. La journaliste de LCI recevait jeudi matin le député FN Gilbert Collard. Au cours de l’entretien, elle s’est violemment faite insulter par l’élu qui l’a comparée à Cyril Hanouna.
Insultes en série pour Collard
Audrey Crespo-Mara recevait sur LCI ce jeudi matin Gilbert Collard. Le député frontiste bien connu sur les réseaux sociaux pour ses nombreuses attaques, insultes et clash en tout genre. La dernière en date étant un échange plutôt vif et condescendant avec un journaliste de Sud Radio.
Le député avait clairement fait comprendre au journaliste qu’il le prenait « pour un con ». En effet, il refusait de répondre à ses questions ou alors y répondait par des informations qu’il niait l’instant d’après.
Sachant cela, Audrey Crespo-Mara aurait dû se considérer prévenue. D’autant que c’est précisément de ce sujet qu’elle avait envie de parler avec le député. En effet, l’échange avec le journaliste de Sud Radio était la conséquence désastreuse d’une déclaration que Gilbert Collard venait de faire. Il se disait mis sur écoute, tout comme François Fillon soupçonne de l’être, par les services de l’Etat.
Mais en prenant en compte les explications qu’il avait fournies, on comprend qu’il s’agit en fait de Siri. L’intelligence artificielle d’Apple répondant spontanément à la voix du député.
Journalisme ou divertissement?
Audrey Crespo-Mara lui demande donc s’il se croit toujours mis sur écoute par le gouvernement. Et voici la retranscription qu’en fait Ozap :
« Je m’excuse, Dieu sait que j’ai envie d’être courtois avec vous. Faites-moi plaisir, ne soyez pas aussi abrutie qu’Hanouna. »
Devant l’incompréhension de la journaliste, il continue sur sa lancée. Selon lui, il aurait volontairement tendu un piège au journaliste de Sud Radio. Et le journaliste en question et les internautes sont tombés dedans.
Il s’amuse même que plusieurs journalistes l’aient appelé, cherchant à faire confirmer l’information. « En réalité, je voulais m’amuser, j’ai eu tort. »
Et puis, de terminer l’entretien sur une dernière pique contre les journalistes politique. En particulier Jean-Michel Aphatie, de France Info.
« De l’autre côté, Aphatie a remarqué lors du débat que je n’avais pas de cravate ! Quel observateur de la politique, ce neuneu ! »