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Brexit: la Grande-Bretagne pourrait lancer la séparation dès demain

Brexit: la Grande-Bretagne pourrait lancer la séparation dès demain

Et si les Britanniques décidaient de quitter l'Europe dès demain ? Du moins d'engager la procédure du Brexit. C'est en tout cas fortement probable.

Il y a huit mois, les Britanniques votaient faveur d’un départ de l’Union Européenne en faisant gagner le référendum sur le Brexit. Et c’est probablement demain que la procédure de divorce devrait être lancée. En effet, ce lundi, les députés examinent en deuxième lecture le texte de loi qui pourrait permettre aux Britanniques de lancer la procédure du Brexit. Si le texte est validé, il pourrait être lancé dès le lendemain.

Samedi, le ministre du Brexit, David Davis avait été clair sur le sujet.« Je demanderai aux députés de renvoyer le texte à la chambre des Lords dans sa forme originale. Afin que nous puissions commencer à bâtir une Grande-Bretagne tournée vers le monde et un nouveau partenariat fort avec l’UE », avait-il lancé. Actuellement deux amendements ont été déposés. Le premier demande la protection des travailleurs ressortissants de l’UE sur le territoire. Le second, est que le parlement puisse avoir le dernier mot sur l’accord trouvé avec Bruxelles.

La date du Brexit pas encore fixée mais…

Mais si ces amendements sont annulés, rien n’empêchera le vote de la loi et donc de la possibilité de Brexit. Malgré tout, la Première ministre britannique a refusé de communiquer sur une date éventuelle. Malgré tout, elle maintient que la procédure de divorce se tiendra à la fin du mois de mars. Les négociations entre le Royaume-Uni et l’UE devraient durer près de deux ans.

Cependant, Keir Starmer, responsable du dossier Brexit du parti d’opposition travailliste, a assuré que Theresa May activera l’article 50 du Traité de Lisbonne mercredi ou jeudi prochain. De son côté, L’Union Européenne attend le déclenchement depuis plusieurs mois. Une réunion des 27 autres Etats membres pourrait même être organisée le 6 avril prochain afin de se préparer aux négociations. Notamment pour éviter les divisions au sein de l’institution.

Un accord n’est pas une obligation pour les Britanniques

Les négociations devraient durer deux ans. Ce serait d’ailleurs le « divorce le plus complexe de l’histoire », selon l’ancien ministre conservateur William Hague. D’ailleurs, les possibilités d’échecs des négociations ne sont pas à écarter. En effet, « nous nous préparons à toutes les issues possibles », a affirmé le ministre du Brexit David Davis. De son côté, Theresa May a annoncé qu’elle préfèrerait ne pas conclure d’accord plutôt qu’un mauvais accord avec les responsables de l’UE.

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