Trois des quatre suspects de l'attaque de la voiture de police sur le quai de Valmy ont été remis en liberté sous contrôle judiciaire.
C’est une mesure et surtout une décision qui va faire polémique. Le juge de la détention et des libertés a décidé de remettre en liberté trois des quatre casseurs qui ont été mis en examen dans l’attaque et l’incendie de la voiture de police lors de la manifestation anti-flics de la semaine dernière selon une information de BFMTV. Selon cette même source, ils seraient libérés sous contrôle judiciaire alors que le parquet de Paris a décidé de faire appel de cette décision. Selon les informations détenues par l’AFP, c’est le plus jeune des suspects qui a été maintenu en détention provisoire. Les quatre prévenus étaient âgés entre 18 et 32 ans.
Une enquête pour tentative d’homicide volontaire
Actuellement, une enquête pour tentative d’homicide avait été ouverte après l’incendie du véhicule de police qui avait été incendiée sur les bords du canal Saint-Martin, le long du quai de Valmy. Cet incident avait eu lieu alors que se déroulait non loin de là, une manifestation des syndicats de police pour dénoncer la haine anti-flic. Celle-ci avait fait front à un contre-rassemblement qui dénonçait les violences policières. Ce dernier, qui avait été interdit par la préfecture, avait causé des débordements et notamment l’incendie de la voiture de police dont la vidéo a fait le tour d’internet.
Un assaut d’une violence inouïe contre la police
Sur la vidéo de l’attaque de la voiture, on voit notamment un manifestant briser la fenêtre du conducteur puis un autre attaquant violemment un policier assis dans le véhicule. Un troisième homme arrive alors par derrière et brise la vitre arrière avec un plot métallique et lance un fumigène à l’intérieur de l’habitacle ce qui provoque l’incendie du véhicule. Un incendie qui a poussé les policiers à sortir du véhicule malgré les assauts répétés des manifestants à leur encontre. Les deux policiers pris au piège ont été décorés samedi par le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve, en présence de François Hollande. Ils ont été légèrement blessés.
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