Le spectre de la pénurie d'essence flotte sur la France depuis bientôt une semaine. Comment les chauffeurs des membres du gouvernement font-ils le plein ?
Les scènes sont similaires partout en France, des files de voitures attendent pour faire le plein de carburant. La situation perdure depuis près d’une semaine dans certaines régions comme en Bretagne, de quoi inquiéter les habitants de l’Hexagone qui craignent une pénurie d’essence. À l’heure où les Français se ruent vers les stations essences une question subsiste : comment se déplacent les membres du gouvernement ?
Pas de réserve pour le gouvernement en cas de pénurie d’essence
« Plus de 40% des stations sont en difficulté en région parisienne », admet Alain Vidalie, secrétaire d’État aux transports, en conseil des ministres ce mercredi. Face au spectre de la pénurie d’essence, celui-ci se veut rassurant. Il a ainsi tenu à rappeler que le gouvernement mettait tout en œuvre pur éviter la congestion du pays. Et contrairement aux idées reçus, les membre du gouvernement n’ont pas de réserve particulière. Seule différence, ce ne sont pas les ministres, mais leurs chauffeurs qui sont tenus de s’armer de patience. « On a fait la queue comme tout le monde », a confié l’un d’eux sous couvert d’anonymat à
Une véhicule supplémentaire « en réserve »
Les chauffeurs du gouvernement subissent cette crise comme n’importe quel Français, ou presque. S’ils n’ont pas de réserve particulière, les ministères sont néanmoins organisés pour parer à une éventuelle pénurie d’essence. « On a deux véhicules. On a un véhicule qui reste ‘en réserve’, il a le plein depuis avant la grève. Pour l’instant on n’a aucun souci. Si on reste sur Paris, on est tranquille pour une semaine », a expliqué Alain Vidalies. Pour éviter le risque de panne de carburant, le plus sûr reste de rouler en véhicule hybride voir électrique. C’est le cas pour plusieurs ministres comme Ségolène Royal.
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