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Loi travail: un syndicat de policie révèle les consignes reçues durant les manifestations étudiantes

Loi travail un syndicat de policiers révèle les consignes reçues durant les manifestations étudiantes

Le syndicat de police Alliance révèle et dénonce les consignes que les CRS reçoivent durant les manifestations

Le secrétaire générale du syndicat policier majoritaire Alliance, Jean Claude Delage, s’est interrogé sur les consignes que reçoivent les policiers durant les manifestations étudiantes. A quelques jours de la manifestation « anti-flic », ce dernier accuse désormais le gouvernement de vouloir décrédibiliser les mouvements sociaux.

Attendre une heure avant d’intervenir

Si les CRS n’interviennent pas immédiatement lorsqu’ils sont les témoins de casses et plus globalement de tout acte de vandalisme, pour le syndicat Alliance la raison est simple : les forces de l’ordre obéissent simplement aux consignes qu’ils ont reçu au préalable. « Lorsque vous voyez des casseurs détruire les vitrines, saccager des panneaux publicitaires, se servir des tubes néons à l’intérieur pour attaquer les forces de l’ordre et que des policiers mobilisés sont en face d’eux et qu’ils doivent attendre une heure en face d’eux pour intervenir (…) on se demande bien pourquoi, » a déclaré Jean-Claude Delage, sur les ondes de FranceInfo. En effet, selon lui, « les policiers veulent interpeller les casseurs » pendant les manifestations, mais ne sont pas autorisés à le faire sur le moment. « L’Etat doit prendre ses responsabilités, ne pas nous laisser attendre des heures face à des casseurs identifiés, qu’on pourrait même peut-être préventivement assigner à résidence dans le cadre de l’état d’urgence ou interpeller, » a-t-il finalement conclu.

Jeter le discrédit sur les manifestations

Pour le syndicat Alliance, la passivité imposée aux forces de l’ordre serait le fruit d’une volonté de décrédibiliser les mouvements sociaux en lien avec la Loi travail. Depuis son annonce, des manifestations sont observées partout en France de manière récurrente. A cet effet, de nombreux heurts entre les CRS et les manifestants ont eu lieu.« Les riverains sont exaspérés que la police ne puisse pas rapidement intervenir, et bien ça discrédite aussi quelque part le mouvement social », estime Jean-Claude Delage, le secrétaire générale du syndicat policier.

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