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Japon : Une tuerie frappe un centre d’handicapés

Japon : Une tuerie frappe un centre d’handicapés

Un ancien employé d’un centre psychiatrique a tué 19 personnes dans la nuit de lundi 25 juillet dans la ville de Sagamihara au Japon. Une tuerie sans précédent !

Un ancien employé d’un centre psychiatrique a attaqué les patients de l’endroit où il travaillait. C’est armé de plusieurs couteaux, qu’il a tué 19 personnes et en a blessé 25 à Sagamihara, une ville à l’ouest de Tokyo. Le Japon est sous le choc face à un tel acte, il s’agit de l’une des pires tueries de l’après-guerre pour le pays.

Un attaque sauvageonne en pleine nuit

La sordide tuerie a été commise en plein milieu de la nuit. Aux alentours de 2h10 mardi (heure locale, 17h10 à Paris), Satoshi Uematsu 26 ans à brisé une fenêtre du centre psychiatrique où il travaillait pour entrer. D’après nos confrères de la chaîne de télévisions NTV, il aurait ligoté ses ex-collègues avant de commettre son acte macabre. Armé avec des couteaux de cuisine, il s’est jeté sur les patients du centre psychiatrique. Avec sa détermination et sa violence, il a assassiné 19 personnes, et en a blessé 25 dont 20 sont dans un état grave. Ils ont été transportés dans 6 hôpitaux différents. Un des docteurs en charge des victimes a expliqué au média NHK que « les patients sont très choqués, ils n’arrivent pas à parler ». Toute la communauté est sous le choc face à cette tuerie. La ville de Sagamihara, qui compte plus de 700.000 habitants et ne se trouve qu’à une cinquantaine de kilomètres de la capitale japonaise. Les services de police et d’urgence ont réveillé tout le quartier pour la tuerie.

Une tuerie aux motivations discriminatoires

Après avoir assassiné, violenté, terrorisé ces personnes mentalement instables, Satoshi Uematsu s’est rendu au commissariat de police. Il a reconnu et expliqué les faits, en se justifiant : « Les handicapés devraient tous disparaître » selon les médias sur place. Lors d’une conférence de presse, Shinya Sakuma, un responsable de la préfecture de Kanagawa a expliqué aux médias que l’auteur de la tuerie portait des couteaux de cuisine et d’autres types de lames tachées de sang ». Yoshihide Suga, le porte-parole du gouvernement, a blâmé un « incident extrêmement tragique et choquant ». Effectivement, les attaques en masses sont rares au Japon, notamment grâce à une législation de contrôle des armes très stricte et d’un taux de criminalité relativement faible.

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