Actualités
Partager sur

Yvelines: il viole 66 garçons pendant des voyages humanitaires et écope de 16 ans de prison

Il viole 66 garçons pendant des voyages humanitaires et écope de 16 ans de prison

Un ancien directeur de maison de retraite âgé de 52 ans a récemment été condamné à 16 ans de prison après avoir violé 66 enfants lors de voyages humanitaires.

Les faits de violences sur des mineurs et, plus particulièrement sur des enfants n’ont cessé de se multiplier ces derniers mois. A Mulhouse, une jeune maman a accouché de son bébé seule, et l’a jeté dans une poubelle. Alors qu’elle voulait faire croire que le nourrisson n’avait jamais existé, elle a tout de même dû appeler les secours, perdant beaucoup de sang. Le corps de la petite victime a été retrouvé, inerte.

A Saint-Aubert, dans le nord de la France, c’est un drame familial qui a secoué la ville il y a quelques semaines. Un père de famille a poignardé sa femme et son bébé avant de se suicider. Mercredi dernier, un procès d’une grande envergure a eu lieu. Celui de Thierry Darantière, un Yvelinois âgé de 52 ans, ancien directeur de maison de retraite et bénévole pour deux associations humanitaires, soupçonné d’avoir violé 66 enfants lors de voyages humanitaires.

Un bénévole de l’association Aidons le Sri Lanka viole 66 enfants

Thierry Darantière, un ancien directeur de maison de retraite âgé de 52 ans s’est porté bénévole pour deux associations humanitaires, dont Aidons le Sri Lanka. Il a fait plusieurs voyages humanitaires en Tunisie, en Egypte et au Sri Lanka, où il a aidé des enfants démunis. Mais pendant ces voyages, Thierry Darantière a été repéré en 2011 par le FBI sur Internet, le soupçonnant d’actes pédophiles. Il a alors été arrêté l’année suivante par les autorités françaises. Son domicile a été perquisitionné et des milliers d’images et vidéos pédopornographiques ont été retrouvées. Certaines montraient le quinquagénaire violer des garçons pendant plus d’une heure.

Mercredi dernier, lors de son procès, Thierry Darantière a réitéré ses « excuses les plus profondes » et a tenté d’expliquer ces faits par « la quête de son orientation sexuelle ». Il a écopé de 16 ans de prison ainsi que d’une injonction de soins dans le cadre d’un suivi socio-judiciaire de dix ans.

Source : Le Parisien

Afficher +