À Paris, pour les besoins d'un clip, un rappeur déambulait kalachnikov en main. Mais les habitants ont été paniqués et la police a dû débarquer.
Pour les besoins d’un clip de rap, un jeune homme a semé la panique dans les rues de Paris. Mercredi soir, dans le XIIIè arrondissement de la capitale, il se baladait avec une kalachnikov à la main. Et le rappeur a leurré, malgré lui, les riverains qui ont appelé la police, qui a débarqué sur les lieux du tournage.
La kalachnikov de la discorde
Mercredi soir, dans le quartier de la Gare, dans le XIIIè arrondissement de Paris, un jeune homme a semé la panique en se promenant tranquillement avec une kalachnikov à la main. Paniquée, une habitante du quartier a prévenu la police et un appel général à même été diffusé sur les ondes, rapporte Le Parisien. La patrouille des forces de l’ordre a interpellé le jeune homme rue des Grands-Moulins. Mais celui-ci a été victime d’un quiproquo puisque celui qui s’apparentait à un terroriste n’était en fait qu’un rappeur !
Le jeune homme a finalement était relâché
Le jeune rappeur donc, qui se trouvait finalement avec une dizaine d’amis « hostiles » a alors raconté à la atrouille de police que tout cela n’était qu’une méprise et qu’il était un rappeur tournant un clip de rap. L’arme était évidemment factice. Il a été relâché assez rapidement car le parquet n’avait aucun fait d’infraction à lui reprocher, ajoute Le Parisien.
Une affaire semblable
En février dernier, une affaire semblable avait eu lieu à Paris, seulement quelques semaines après les attentats de Paris en janvier. Dans la rue, des passants avaient alerté la police après avoir aperçu des hommes, kalachnikov en mains, derrière la vitrine d’un restaurant. C’était en réalité des acteurs qui tournaient avec une arme à la main pour les besoins d’un film. Mais désormais, pour éviter toute confusion, la cellule des prises de vue de la préfecture, qui gère les autorisations de tournage en extérieur, a mis en place des nouvelles mesures pour éviter tout imbroglio. Ainsi, il n’est ainsi plus possible de faire appel à des figurants déguisés en policiers en uniforme, ni d’utiliser des armes, mêmes factices, afin d’éviter toute confusion.