Suite à une manifestation dimanche 29 novembre place de la République. Des manifestants cagoulés ont utilisé des objets de commémorations aux victimes des attentats de Paris pour se battre contre les forces de l'ordre.
Dimanche 29 novembre, la place de la République est encore une fois devenue le théâtre de violence. En effet, des affrontements ont éclaté entre les forces de l’ordre et des dizaines de manifestants. Cagoulés et masqués, ces hommes habillés de noire se sont regroupés devant la police, les provocants, ils les ont forcé à intervenir et à charger à plusieurs reprises contre la foule. Si la police a utilisé les gaz lacrymogènes pour faire déplacer les manifestants, les hooligans ont de leur côté décider de lancer des projectiles contre les forces de l’ordre. Mais pas n’importe lesquels, leur arme favorite était les bougies placées sur la statue de la République en commémoration des victimes des attentats de Paris le 13 novembre dernier.
La place de la République saccagée par des hommes cagoulés
Pour prouver que ce sont bien les personnes cagoulées qui ont massacré le monument commémoratif, la préfecture de police a décidé de publier les vidéos des caméras de surveillance présentes tout autour de la place de la République. On y voit certains manifestant s’approcher des CRS et les provoquer. Si on aperçoit notamment un projectile blanc atteindre les boucliers des forces de l’ordre, on ne comprend qu’après ce dont quoi se servent les manifestants. Ce sont en fait les différents objets déposés sur la statue de la place de la République en mémoire des victimes des attentats du 13 novembre dernier.
« On ne peut pas faire ça. On peut penser ce qu’on veut, mais bon là c’est la mémoire »
Le monument a d’ailleurs était littéralement saccagé par les manifestants. Sur Francetv Info, une personne venue sur les lieux pour se recueillir déclare : « on ne peut pas faire ça. On peut penser ce qu’on veut, mais bon là c’est la mémoire ». François Hollande, alors en déplacement à Bruxelles s’est dit « scandalisé » par ces actes répréhensibles et blasphématoires. Au total, les forces de l’ordre présents sur place ont procédé à près de 341 interpellations et ont mis 317 personnes en garde à vue.