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Lycée: une alerte à la bombe dans un lycée du Pas-de-Calais

Lycée: une alerte à la bombe dans un lycée du Pas-de-Calais

Une lycée du Pas-de-Calais s'est fait une grosse frayeur après une alerte à la bombe qui avait été donné par un coup de fil anonyme.

Coup de panique à Saint-Omer dans le Pas-de-Calais. Il est environ 14h30 lundi 30 novembre quand le lycée de la ville reçoit un coup de fil anonyme. A l’autre bout du fil, une voix annonce qu’une bombe a été placée dans l’établissement et qu’elle explosera vers 16h30. Ni une ni deux, la direction de l’établissement évacue la totalité les 325 élèves présents en cours à ce moment là. Paniqué, les jeunes lycéens quittent précipitamment leur lycée, ne prenant même pas le temps de récupérer leurs effets personnels. Rapidement, les forces de l’ordre arrivent sur place accompagnées du sous-préfet du département, Christian Abrard. Rapidement, les patrouilles de police sous les ordres du commissaire Sébastien Delmotte bouclent le quartier et les environs du lycée.

Le lycée inspecté en vain

Première chose à faire, tenter de mettre en sécurité les 325 élèves du lycée qui se sont réunis sur le terrain de basket en face de l’établissement. Les forces de l’ordre fouillent ensuite le gymnase qui se trouve à côté. Le sous-préfet a déclaré à La Voix du Nord que « quand nous avons eu l’assurance que le bâtiment était sécurisé, nous y avons rassemblé les élèves ». En même temps, une équipe de police rentre dans l’établissement avec une équipe de déminage arrivée en urgence de Calais, accompagnée de chiens renifleurs d’explosifs. Lorsqu’ils entrent, il est 16h15 et l’heure fatidique est proche. Mais une fois l’aiguille pointée sur le demi… rien. Malgré tout, la fouille se poursuit durant près d’une heure sans qu’aucun résultat ne donne quelque chose. Les élèves ont ensuite pu reprendre leur affaires et rentrer chez eux tranquillement.

L’auteur des faits risque deux ans de prison

L’homme auteur du coup de fil est encore recherché par la police. En période d’état d’urgence, ce genre de menaces ne font pas rire les forces de l’ordre, et le procureur de la République de Saint-Omer, Sébastien Piève, a tenu à préciser que « l’infraction de fausse alerte est passible d’une peine de deux ans d’emprisonnement ». La loi est d’ailleurs très strict. Pour un cas comme celui-ci, l’article 322-14 du code pénal énonce que : « le fait de communiquer ou de divulguer une fausse information dans le but de faire croire qu’une destruction, une dégradation ou une détérioration dangereuse pour les personnes va être ou a été commise est puni de deux ans d’emprisonnement et de 30000 euros d’amende. Est puni des mêmes peines le fait de communiquer ou de divulguer une fausse information faisant croire à un sinistre et de nature à provoquer l’intervention inutile des secours ».

Crédits photo: La Voix du Nord

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