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CAF: une femme fraude 50 000 euros d’allocations et termine au tribunal

Une femme s'est retrouvée au tribunal après avoir fraudé près de 50 000 euros d'allocation de la CAF.

28 ans, trois enfants, sans emploi fixe… Le profil de cette mère de famille qui comparaissait devant le tribunal correctionnel de Versailles est ce qui fait débat. Jugée pour avoir détourné 50 000 euros de la Caisse d’Allocations Famille (CAF) et du Conseil Générale, la justice devra rendre son verdict en fonction d’un contexte précis sur un débat délicat. Tout commence lors d’une enquête entreprise par la CAF sur les aides qu’elle verse à cette femme de Mantes-la-Jolie. Celle-ci est déclarée seule avec trois enfants à charge et au chômage. Sa seule source de revenue est le RSA et une allocation logement. Mais l’enquête va révéler une chose qui va mettre le feu au poudre…

L’enquête de la CAF révèle des fraudes

En effet, suite à l’enquête de la CAF, il se trouve que cette femme vit toujours avec le père de ses enfants et qu’elle travaille régulièrement en intérim… Celle-ci pourtant, ne dévoile et ne déclare jamais ses revenues à la CAF et au Conseil général. Lors du procès, l’avocat des institutions déclare: « Les aides de la CAF sont destinées à venir en aide aux familles qui en ont besoin, insiste l’avocate de cette administration. Il n’est pas audible de se laisser escroquer par toutes les personnes qui ont des difficultés », relate Le Parisien.

La femme nie une partie des faits

Mais la femme, au moment de parler, ne reconnait qu’une partie des faits: « je n’ai pas déclaré mes revenus parce que j’avais besoin de cet argent pour nourrir mes enfants ». D’ailleurs un de ses trois enfants a été placé en famille d’accueil et la somme des travaux de son intérim (des petits travaux dans un hôpital) sont rémunérés 700 euros par mois. Mais si elle reconnaît avoir menti sur ces termes, elle nie d’avoir vécu avec le père des enfants pendant qu’elle percevait la CAF: « il était en prison et on s’est séparé. Quant aux allocations logement, j’ai vécu à l’hôtel pendant un moment et je l’utilisais pour régler le loyer ».

Une décision avec clémence ?

Une situation compliquée dans laquelle l’avocat de la jeune femme rappelle à la cour qu’elle a déjà commencé à rembourser la CAF et qu’il ne lui reste que 14 000 euros à couvrir sur les 50 000 qu’elle a perçu. Il a ensuite demandé au magistrat de faire preuve de clémence vis à vis de sa cliente en particulier à cause de sa vie difficile. Pour le moment, le tribunal n’a pas tranché et a reporté sa décision au 24 octobre prochain.

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