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Escroquerie bancaire: 800 000 ménages concernés

Escroquerie bancaire: 800 000 ménages concernés

Selon une étude publiée mardi par l'ONDRP, le nombre d'escroquerie bancaire a augmenté depuis 2010, touchant plus de 800 000 ménages. Le préjudice moyen reste faible: environ moins de 240 euros.

Peur sur les comptes en banque ! Selon une étude de l’ONDPR publiée aujourd’hui, mardi 1er septembre 2015, plus de 800 000 français se sont récemment dit victime d’au moins une escroquerie bancaire. Un chiffre en hausse sur quatre ans, bien que le préjudice soit en moyenne inférieur à 240 euros. Cette « analyse descriptive » du phénomène révèle notamment qu’un tiers des victimes avaient fait des achats sur la Toile. Des chiffres intéressants qui diffèrent des statistiques officielles.

Un préjudice généralement inférieur à 240 euros

D’après des enquêtes dites de « victimisation » réalisées entre 2011 et 2014 par l’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP) et l’Insee (L’Institut national de la statistique et des études économiques), le nombre de ménages victimes de débits frauduleux sur leurs comptes bancaires a augmenté de « façon régulière » depuis 2010. Cette « analyse descriptive » des escroqueries bancaires révèle toutefois que la moitié des ménages concernés disent avoir subi un préjudice d’un montant inférieur à 240 euros. Près des deux tiers des victimes avouent ne pas connaître le mode opératoire employé par l’auteur de l’infraction.

Un tiers des victimes a été escroqué après des achats sur Internet

Parmi les victimes qui sont « parvenus à identifier le procédé », un « tiers ont vu leurs informations bancaires dérobées tandis qu’elles avaient effectué un achat sur Internet », selon l’étude. Quatre ménages escroqués sur dix déposent une plainte à la suite de cette fraude, relève encore l’ONDRP. Plus des trois quarts ont été remboursés par leur banque. L’Insee et l’ONDRP interrogent régulièrement un panel représentatif composé de  17 000 ménages français, à propos des faits de délinquance, qui déclarent avoir été victime de ce délit mais qui ne portent pas systématiquement plainte. Les résultats de ces enquêtes tranchent singulièrement avec les chiffres officiels de la délinquance, basés notamment sur les plaintes effectives des Français.

 

 

 

 

 

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