Actualités
Partager sur

Education: les 47 recommandations pour mieux apprendre à lire

Education les 47 recommandations pour mieux apprendre à lire

Le Conseil supérieur de l'évaluation du système scolaire (Cnesco) et l'Institut français de l'Education (Ifé) ont rendu publiques 47 recommandations sur l'apprentissage de la lecture.

Suite à une conférence organisée à Lyon (Rhône), le Conseil supérieur de l’évaluation du système scolaire (Cnesco) et l’Institut français de l’Education (Ifé) ont rendu leurs conclusions et ont dévoilé 47 recommandations formulées par un jury d’acteurs et d’usagers de l’école. Ils ont auditionné des spécialistes avec pour objectif d’améliorer l’apprentissage de la lecture. A une époque dans laquelle les technologies priment et le vocabulaire des élèves s’appauvrit de plus en plus.

Un apprentissage qui doit s’entreprendre dès le plus jeune âge

Apprendre à lire doit s’effectuer le plus tôt possible dans l’éducation de l’enfant. Une sensibilisation à la lecture peut même s’effectuer avant le CP selon les recommandations. Dès la maternelle, à partir de jeux, il faut notamment analyser des mots à l’oral, les décomposer, développer la compréhension orale et le vocabulaire. Arrivé en classe de CP à l’école primaire, il s’agit d’introduire rapidement au moins une dizaine de « correspondances graphèmes-phonèmes » (par exemple o et u font ou). Le plus important est de garder la motivation des élèves et de créer une volonté de leur part d’apprendre à lire. Il faut aussi mettre en place « une pratique importante pour assurer l’automatisation », suivant le principe que « plus on lit, mieux on lit », affirme Michel Lussault, président de l’Ifé (Institut français de l’Education) et du Conseil supérieur des programmes (CSP).

Un apprentissage qui doit s’inclure dans un processus d’éducation varié

L’apprentissage de la lecture doit concerner « l’ensemble des disciplines ». C’est « un verrou qui, s’il n’est pas levé, va mettre en danger l’ensemble des apprentissages », selon Jean-Emile Gombert, professeur en psychologie cognitive des apprentissages et président du jury. « Si l’on n’est pas capable de comprendre les énoncés en histoire, en géographie, en physique, en mathématiques, alors il y aura au bout du compte un problème. » ajoute Michel Lussault. En fonction des objectifs, il est aussi souhaitable de varier les supports de lecture.

Afficher +