L'argent liquide est-il menacé ? Les autorités essayent d'encourager les dépenses via la carte bleue ou même le téléphone. Cependant les français ne semblent pas décidés à lâcher les billets.
L’argent liquide favorise l’anonymat dans la dépense. Cet aspect du cash peut avoir des bons comme des mauvais côtés. Pour le gouvernement et les autorités l’argent liquide favorise les trafics. Mais pour la plupart des français c’est un moyen pratique de payer les petites sommes, ou cela reste une habitude qu’on ne veut pas lâcher. 86% des français se sont exprimés contre la suppression de l’argent liquide.
Les Français s’accrochent à l’argent liquide
Dans un reportage diffusé dans le JT de France 2 dimanche soir. Sur un marché parisien, des journalistes ont tenté de régler leurs achats par carte bancaire. De nombreux stands ne prennent pas la carte bleue. Notamment pour éviter les frais bancaires. Certains ont décidé de se lancer et de mettre en place le paiement par carte bancaire, mais ils sont encore minoritaires. Un nouveau moyen de paiement est encore peu connu en France. Il s’agit de payer vos courses ou autre avec votre téléphone. Mais en matière de paiement virtuel, les Français restent en retard par rapport à certains voisins comme l’explique le reportage de France 2. Depuis trois ans au Danemark et notamment à Copenhague, les consommateurs se servent de leur smartphone comme d’une carte bancaire. Le pays va aller encore plus loin puiqu’une Une loi est en préparation dans le pays pour permettre aux commerçants de refuser les espèces.
L’argent liquide favorise le trafic
Selon un bon nombre d’Etats, la lutte contre l’argent sale et les trafics en tout genre passe par une diminution des échanges par argent liquide. Cela reste le seul moyen pour qu’une transaction financière reste anonyme. Selon le gouvernement français, les espèces facilitent la fraude, le blanchiment et les achats illicites. Des mesures ont été prises pour favoriser l’utilisation de la carte bancaire. Et cela a fonctionné en quinze ans, le nombre de paiements a été multiplié par trois. Ceci est à associer au fait que le nombre de retraits d’espèces est en baisse depuis 2011.