Les villes de Boulogne et d'Issu vont fusionner le 1er janvier 2018. Mais si le projet a quelques opposants, certaines mesures risquent de faire pencher la balance.
La 12ème plus grande ville de France va naître sous peu… Le 9 juillet débutera les discussions pour la fusion de Boulogne-Billancourt et d’Issy-Les-Moulineaux pour créer une gigantesque ville. Il s’agit de la plus grande fusion de communes jamais réalisée en France. Si avant la Seine séparait les deux villes, elle ne feront plus qu’une. Les discussions commenceront le 9 juillet prochain, le 1er janvier 2018, une nouvelle commune pourrait voir le jour. Une ville de 182 456 habitants (en prenant les chiffres actuels de la population). Une population qui la classerait comme la 12ème ville de France entre Rennes et Reims. Mais cela serait surtout une des villes les plus actives économiquement parlant avec près de 150 000 emplois.
Boulogne et Issy ont déjà fusionné avec des villes
« La révolution est en marche. Nous en avons marre de gérer la pénurie. Le but de la fusion est de nous redonner des marges de manoeuvre et du sens à notre action politique de proximité », explique à Paris Match Pierre-Christophe Baguet, le maire de Boulogne, pour célébrer cette union. Si le projet initial prévoyait de fusionner les huit villes environnantes, la raison a simplement décidé d’unir Issy et Boulogne. Pour les deux villes, des fusions ont déjà été opérées lors des grands projets d’urbanisme entre 1850 et 1930. En effet, la ville d’Issy s’était unie avec celle des Moulineaux en 1983, tandis que celles de Boulogne et de Billancourt se sont rejointes en 1926. Si le préfet d’Ile-de-France a déjà donné son feu vert au projet, à Boulogne, des voix sont pour le moment opposées au projet… Mais selon les protagonistes, cela pourrait être une bonne chose.
Des points à éclaircir, mais des impôts baissés
Car même si les changements vont être énormes, les deux élus ne s’inquiètent pas et marchent main dans la main. Il ont trouvé un discours intéressant pour les habitants. « La nouvelle ville rimera avec baisse des impôts », explique les deux hommes qui justifient cette promesse par la fusion des deux administrations, ce qui facilitera les économies administratives. Malgré tout, les disparités vont se créer. En effet, Boulogne est actuellement endetté par les travaux d’aménagement de l’Île Seguin, tandis qu’Issy n’a qu’une dette évaluée à huit euros par habitant. Ce n’est pas tout, il faudra même revoir le nom des rues pour éviter les doublons et se poser des questions sur l’installation de la police municipale dont dispose Boulogne mais pas Issy.
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