Un britannique de 32 ans a jugé pour avoir assassiné sa copine car il la croyait possédée par le diable. Souffrant de schizophrénie, l'homme était adepte des théories conspirationnistes américaines et développait une obsession pour les aliens
Daniel Johnson, 32 ans, a assassiné sa femme Gemma Finnigan, 24 ans, en septembre dernier. En ce moment se tient le procès de ce meurtre étrange sur fond de schizophrénie, de conspirationnisme et d’obsession pour les aliens. En effet, lorsque Daniel Johnson assassine sa femme à coups de couteau en septembre dernier, c’est parce qu’il la croit possédée par le diable. Lorsque la police a découvert le corps de Gemma, Daniel a été retrouvé traînant dans la cour d’une école où il avait été élève.
Des troubles psychologiques et un goût pour les théories sur les aliens
Même si rien n’aurait pu permettre de prévoir le meurtre de Gemma, l’entourage de Daniel Johnson rapporte qu’il avait un comportement étrange quelques semaines avant son passage à l’acte. Victime d’une dépression par le passé et de quelques soucis de justice dus à des troubles psychologiques mineurs, Daniel n’était pourtant considéré comme dangereux.
Néanmoins quelques semaines avant le meurtre de sa compagne, il avait commencé à s’intéresser aux théories conspirationnistes américaines ainsi qu’aux aliens. Il avait commencé à se lever la nuit et avait acheté un télescope pour regarder les étoiles. Elle (Gemma ndlr) le retrouvait parfois tôt le matin, agenouillé près du lit en train de prier. Il avait également commencé à dire des choses étranges, expliquant être en possession d’un savoir particulier rapporte le procureur Jamie Hill. Au fil des jours son comportement est devenu de plus en plus étrange, son obsession pour les aliens croissante et sa propre sœur rapportait qu’il avait un regard démoniaque.
Un verdict pour homicide involontaire étudié
Actuellement détenu à l’hôpital sécurisé Rampton dans le Nottinghamshire, Daniel Fohnson nie le meurtre. Au cours du procès il a reconnu avoir tué sa femme mais plaide la folie. Le procureur a déclaré lors du procès que Daniel souffrait de schizophrénie paranoïaque et était psychotique au moment des faits. La cour a donc informé les jurés qu’ils allaient devoir examiner des alternatives à l’accusation de meurtre en s’orientant vers l’homicide involontaire compte tenu des circonstances, notamment la folie du prévenu.
Photo DR@North News & Pictures
Source : Daily Mail