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Barbès : une étudiante italienne frappée et expulsée de son 4m2 par son propriétaire

Barbès : une étudiante italienne frappée et expulsée de son 4m2 par son propriétaire

Un étudiante italienne a été frappée et expulsée de son appartement de Barbès par son propriétaire. Elle résidait dans une chambre mansardée de 4m² qu'elle payait en cash

Une étudiante italienne de 19 ans a été expulsée de son logement à Barbès dans le XVIIIe arrondissement de Paris par son propriétaire qui, après l’avoir rouée de coups et jetée dehors, a fait changer les serrures. Appartement est ici un bien grand mot puisque la jeune fille vivait dans une chambre mansardée de 4m² à 200 euros par mois dont elle réglait le loyer en cash. Une situation illégale puisque la loi stipule qu’il est interdit de louer un bien de moins de 9m².

L’étudiante, qui résidait depuis deux mois à Paris dans le cadre du programme d’échange Erasmus, n’en était pas à son premier accrochage avec son propriétaire : elle avait déjà déposé une main courante après s’être aperçue que sa chambre était régulièrement « visitée et fouillée ».

Le propriétaire lui réclame 420 euros et la tabasse

Ce jour là, le propriétaire est venu lui réclamer 420 euros, ce que la jeune italienne a refusé. Il s’est alors mis à la rouer de coups après quoi il a jeté toutes ses affaires sur le palier et l’a expulsé de la chambre. Alors qu’elle avait sorti son téléphone pour appeler la police, l’homme lui aurait arraché des mains. La victime est alors partie porter plainte auprès de la police. En arrivant sur les lieux, les forces de l’ordre se sont aperçues que le propriétaire avait déjà fait changer les serrures.

C’est incontestablement un marchand de sommeil, qui loue des réduits inhabitables dans plusieurs quartiers de Paris explique un militant de l’association DAL (Droit au Logement), Ce que cet homme a fait contre l’étudiante est puni par la loi de trois ans d’emprisonnement et de 30 000 EUR d’amende. La préfecture de police et le ministère du Logement sont informés de la situation. Il serait inadmissible que cet homme puisse continuer à louer ses taudis dans la plus parfaite impunité.

Avec l’aide des membres de l’association, la jeune étudiante a pu regagner temporairement son logement.

Source : Le Parisien

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