En Grande Bretagne, la justice a condamne Walter Doe à trois mois de prison ferme pour avoir maltraité et mutilé son chiot, un petit Jack Russel
Un homme habitant dans le Sussex, dans le sud de l’Angleterre, s’est prêté à une activité pour le moins inhumaine. Walter Doe, âgé de 24 ans, possède depuis peu un chiot de huit semaines. Walter Doe tranche violemment la queue de son chiot et le laisse à l’agonie.
Sans raison particulière il va alors maltraiter l’animal. Muni d’un couteau de cuisine, il décide tout simplement de trancher violemment la queue de son chien au plus près de la base du corps, au niveau de l’os, et de laisser ensuite la plaie à vif. Cette action incompréhensible est l’objet d’une grande cruauté. Il rajoute des degrés à l’échelle de l’horreur en laissant la pauvre bête sans soins, meurtrie, durant presque une semaine.
Condamné à 3 mois de prison par le tribunal d’Hastings
Suite à l’enquête de police, le bourreau n’a fait aucune révélation concernant les raisons qui l’ont poussé à agir ni concernant la manière dont il a opéré. La police n’est certaine que d’une chose, le chien a enduré d’atroces souffrances. L’homme a donc été poursuivi en justice pour maltraitance animale par une association protectrice des animaux, la RSPCA. Cet acte abject a été puni d’une peine de trois mois de prison par la justice britannique. De plus, les services de protection animale ont obtenu du tribunal d’Hastings la confiscation du chiot à son propriétaire ainsi que l’interdiction pour cette brute de posséder à nouveau un animal, au cours des dix prochaines années.
Le petit Jack Russel était dans un état critique, sa queue s’étant infectée. L’animal traumatisé a tout de suite été conduit chez le vétérinaire. En le soignant, l’homme s’est rendu compte du vice d’un tel geste. L’inspecteur en charge de l’affaire révèle à la presse : Couper l’os de la queue a dû provoquer une terrible douleur et rien n’a été fait pour l’atténuer. Il ajoute : En plus de la douleur, cela prive l’animal de son équilibre. Il a fini par recueillir le chiot, qui se remet doucement de sa blessure.
Ma. P.
Photo d’illustration DR @houssin.com