La compagne du président François Hollande, Valérie Trierweiler s’est rendue jeudi à Gao, la plus grande ville du Nord du Mali. Toute vêtue de beige elle a été accueillie à bras ouverts comme une star française
Madame Hollande, nous t’aimons
, ce sont les mots de la population malienne pour accueillir la compagne du président, en visite humanitaire à Gao, jeudi 16 mai. Un voyage sous haute protection puisque la ville de Gao, libérée des djihadistes depuis l’opération Serval, n’est pas totalement sécurisée. Accueillie par Mintou Traoré la compagne du président malien Dioncounda Traoré, mais aussi par le gouverneur de la ville et par des responsables de l’opération militaire française Serval. Sa beauté et son charisme ont réussi à couper le souffle à beaucoup : Vraiment, elle est belle et la voir venir ici est pour nous le signe que la France ne nous abandonnera jamais
, a indiqué un général malien.
Elle applaudit le courage des maliens
Valérie Trierweiler exprime son admiration pour la partie de la population qui est courageusement revenue habiter dans la ville de Gao : Je voudrais saluer les populations de Gao, qui ont commencé par revenir dans la ville
. La compagne du président insiste sur le fait que sa mission est humanitaire, et que 500.000 euros seront versés aux agriculteurs de la région et que des vivres seront distribuées à la population locale. La deuxième partie de sa visite se déroule dans une école, où Valérie Trierweiler distribue du matériel scolaire, acclamée par les enfants et les enseignants : Vive la France
. La dernière étape se fait à l’hôpital de Gao, où la compagne du président prend deux bébés dans ses bras. Les maliens sont touchés et remercient le président français : Chez nous au Mali, quand quelqu’un t’envoie sa femme, tu lui dois reconnaissance à vie. Nous disons merci à François Hollande
a indiqué Ismaël Maïga, docteur à l’hôpital de Gao. En fin d’après-midi, les premières gouttes de pluies commencent à tomber, mais cela ne mine pas le moral des maliens qui restent très optimiste : Chez nous, on appelle ça une bénédiction. L’arrivée de Valérie qui coïncide avec les premières pluies, ça veut dire que c’est une femme qui porte chance
. Un voyage qui a touché les maliens et qui leur a prouvé que la France était de tout cœur avec eux.
Clémence Rouvellat
Photo CC @Sebastien Rieussec. AFP
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