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Ivre il arrache et avale le téton de sa compagne

Ivre, il arrache et avale le téton de sa compagne

Ce vendredi se déroulait aux assises de l'Aines, le procès d'un homme de 35 ans accusé d'avoir sauvagement mutilé sa compagne lors d'un jeu sexuel. Passablement éméché, il lui aurait mordu puis arraché le téton avant de l'avaler

Les faits s’étaient déroulé en juillet 2013 : au cours d’un rapport sexuel avant lequel il avait ingéré beaucoup d’alcool, Christophe Conrard a mordu le téton de sa campagne allant jusqu’à l’occire complètement pour ensuite l’avaler.

La victime subit une intervention chirurgicale

Le commercial dépendant à l’alcool et sujet aux comportements violents a reconnu les faits devant les juges se justifiant en parlant d’un jeu sexuel qui a mal tourné. Sa compagne, âgée d’une quarantenaire d’année, avait été admise à l’hôpital quelques minutes après pour subir une intervention chirurgicale. Ma cliente est encore considérablement choquée par cette mutilation et cette rencontre avec cet individu qui a profité de sa faiblesse a expliqué Me Arnaud Miel, son avocat.

Plusieurs ex-compagnes ont témoigné à la barre racontant l’emprise qu’il a eu sur elles, les poussant à assouvir ses fantasmes lors de pratiques qu’elles réprouvaient. Christophe Conrard était adepte du sado-masochisme et, comme il l’a expliqué à la barre, a toujours aimé verser dans l’extrême. Après s’être essayé à toute sortes de drogues pendant sa jeunesse, il s’est tourné vers l’alcool.

Une sexualité débridée et une influence sur ses compagnes

Côté sexualité, il a lui-même avoué : Je fais tout. La zoophilie, la nécrophilie, les clubs échangistes, la bi-sexualité. Sa domination sur ses ex-compagnes fragiles rencontrée dans des foyers était telle qu’il parvenait à les forcer à faire l’inimaginable, comme conserver des objets ou des légumes dans leur vagin toute une journée.

L’homme donc été jugé pour violence ayant entraîné une mutilation et une infirmité permanente. Le ministère public avait requis une peine de 10 ans d’emprisonnement, finalement, l’accusé passera 8 ans derrière les barreaux et sera soumis à un suivi socio-judiciaire pendant 7 ans. C’est une peine mesurée qui correspond à la réalité des faits et à la personnalité complexe de l’accusé pour lequel un travail de psychothérapie sera le bienvenu.

Photo : l’Aisne Nouvelle (illustration)

Source : Le Courrier Picard

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