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Mali : le pays, à l'aide de l'armée française, reprend la situation en main

L’armée française et les forces maliennes poursuivent avec succès la contre offensive contre les islamistes qui menacent l’intégrité de la République du Mali, dans un conflit qualifié de « guerre contre le terrorisme »

Konna reprise par l’armée

Encouragées par la réussite de la contre attaque menée à Konna, les forces françaises de l’«Opération Serval» composées de 550 soldats, effectives depuis vendredi, poursuivent les combats aux côtés de l’armée malienne. La reprise de la ville a marqué un coup d’arrêt dans l’avancée des rebelles. Objectif affiché : reprendre le contrôle du pays, restaurer l’intégrité de la République du Mali, coupée en deux et enlisée dans une situation sans issue depuis janvier 2012.

Retour en arrière

Le nord du Mali est tombé sous la coupe des islamistes, composés de rebelles touaregs du Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA), du mouvement salafiste Ansar Dine et de divers mouvements radicaux. Ils réclament l’instauration d’une République islamiste et l’application de la Charia.

Depuis vendredi, les jihadistes menaçaient également le sud du territoire malien et Bamako, la capitale, s’emparant de la ville stratégique que représente Konna. L’état d’urgence a été décrété par le Mali et une intervention conjointe du Sénégal, du Nigéria et de la France aussitôt lancée.

Le nord du pays dans la ligne de mire des forces françaises

Bloquer les terroristes, c’est fait. Ce qui a commencé à être fait aujourd’hui, c’est s’occuper des bases arrières des terroristes, s’est félicité Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères. L’armée et ses avions de chasse, les Rafales, s’attaquent donc désormais au nord du pays dont ils pilonnent des bastions jihadistes comme Kidal et Gao.

Une « guerre contre le terrorisme »

La sécurité du Mali, la sécurité de la France et la sécurité de l’Europe, c’est le même débat a déclaré le ministre de la Défense qui qualifie l’intervention d’«assistance à pays en danger» ou de « guerre contre le terrorisme ».

Une réunion ministérielle convoquée par François Hollande se tiendra lundi matin à l’Élysée pour faire le point sur la situation. En tout état de cause, l’aide apportée par la France au Mali « durera le temps nécessaire » a annoncé le président, déterminé, qui a fait renforcer le plan Vigipirate sur le territoire français.

La France complète son dispositif militaire sur le terrain et attend également l’aide des forces de l’ONU, composées de quelques 3000 hommes.

Jeanne Dorllan

 

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