L’union des étudiants juifs de France (UEJF) a fait savoir qu’elle allait attaquer en justice Dick Costolo, le président de Twitter. La raison ? Le réseau social n’a toujours pas retiré les tweets antisémites qu’il avait promis de supprimer
L’UEJF ne lâchera pas l’affaire. L’association des étudiants juifs de France a fait savoir ce jeudi qu’elle portait à nouveau plainte contre Twitter. Déjà à la fin du mois de mars dernier, l’UEJF avait attaqué le réseau social au pénal afin de connaître les auteurs des tweets antisémites. La motivation cette fois est d’autant plus grande que Twitter n’a toujours pas communiqué à l’association, les identités qu’elle demandait. Pire encore, les tweets racistes sont toujours en ligne alors que la société Twitter s’était engagée, devant les juges, à les supprimer.
Sur son site internet, l’UEJF a posté le message suivant : A l’occasion d’un procès-verbal de constat établi pour les besoins de la procédure de référé, les associations requérantes viennent de découvrir avec stupéfaction et un profond dégoût que la société Twitter avait menti au juge des référés et aux médias en affirmant avoir rendu inaccessibles les tweets en cause, alors que l’intégralité des tweets litigieux demeurent encore aujourd’hui accessibles depuis le territoire français
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« Twitter joue la montre »
Pour Stéphane Lilti, l’avocat de l’union des étudiants juifs de France interrogé par l’AFP, Twitter joue clairement la montre en ne répondant pas aux demandes de la justice française et ainsi on s’oriente vers une vaste impunité puisque la prescription est d’un an pour ce type de délits
. Le but pour la société californienne est donc de faire durer la chose le plus longtemps possible. L’UEJF avait déposé sa première plainte en octobre 2012, obtiendra t-elle gain de cause avant l’automne 2013 ?
J. L.