La police américaine veut forcer un adolescent de 17 ans à avoir une érection pour le confondre. Le jeune homme en question est accusé de possession et fabrication de pornographie infantile
Les « sextos » sont en plein boom, surtout aux Etats-unis : ces messages à caractère sexuel souvent utilisés par les jeunes dans une démarche de séduction sont surveillés de près par les autorités. Un adolescent de 17 ans résidant dans l’Etat de Virginie est accusé de production et diffusion de pornographie infantile suite à l’envoi de plusieurs « sextos ».
Il envoie une photo de son pénis en érection
Le jeune entretenait une correspondance par SMS avec une fille de 15 ans, lorsqu’elle a commencé à lui envoyer des photos d’elle. En réponse, l’adolescent a pris une photo de son pénis en érection et la lui a envoyée. La mère de la petite fille est rapidement tombée sur ce cliché et a décidé de porter plainte. Selon la police le jeune homme aurait été sommé une première fois de cesser d’envoyer ce type d’images, mais il aurait continué.
Si l’auteur de la photo ne risque pas d’incarcération (il n’a pas encore 21 ans) il pourrait être inscrit sur le registre des délinquants sexuels de l’Etat pour le reste de sa vie.
Afin de pouvoir le confondre et le reconnaître coupable, la police doit trouver des preuves que cette photo de pénis en érection soit bien liée à lui. Après avoir pris ses parties intimes en photo contre sa volonté pendant sa garde à vue, les forces de l’ordre ont décidé d’aller encore plus loin.
La justice veut le forcer à avoir une érection devant des policiers
Les images du pénis de l’accusé n’ayant pas convaincu le tribunal, la justice a indiqué vouloir réessayer d’en prendre une en provoquant une érection au jeune homme : Nous l’emmènerons à l’hôpital, lui injecterons un produit et prendrons les photos dont nous avons besoin a affirmé un magistrat.
Les démêlés judiciaires auxquels cet adolescent fait face provoquent l’indignation de ses parents et son avocat fait des pieds et des mains pour qu’il n’ait pas à passer par la case érection forcée devant des adultes : Il s’agit d’un enfant qui va à l’école tous les jours, qui joue au football, qui n’a jamais eu d’ennui avec la justice jusque-là. Et maintenant, il doit répondre de deux délits en tant que prédateur sexuel. Je ne veut pas qu’il ait à vivre ça. L’emmener à l’hôpital pour qu’il ait une érection devant tous ces policiers, c’est traumatisant.
I don’t want him to go through that. Taking him down to the hospital so he can get an erection in front of all those cops, that’s traumatizing.
Source : francetvinfo
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