Presque systématique chez les hommes, près de trois femmes sur quatre avoue simuler l’orgasme quand 15% d’entre elles ne l’ont jamais connu. Plusieurs facteurs doivent être réunis pour faire rêver (pour de vrai) ces dames
Parfois frustrante, la jouissance féminine revêt souvent un caractère exceptionnel tant elle est incertaine. Mais quelles raisons se cachent derrière cette difficulté à atteindre le septième ciel ? La faute aux hommes ? Une méconnaissance du corps féminin ? Avant toute chose, rassurez-vous mesdames, ce n’est pas parce qu’il n’est pas répétitif qu’il est impossible. Plus cérébral, l’orgasme féminin est délicat à atteindre dans le sens où il est moins évident et davantage psychologique. Il nécessite le rassemblement de plusieurs facteurs. La sexualité féminine est plus longue à comprendre et à connaître. Il faudra parfois plusieurs années pour que certaines ressentent l’explosion ultime. Alors, comment s’y prendre pour y parvenir ?
Être en harmonie avec son corps
Les hommes s’accordent à dire qu’un bon coup est avant tout une fille qui se lâche. Celle qui prend des initiatives, qui met à l’aise, pour qui la sexualité est appréhendée comme un jeu. Des cuisses trop fortes, des bourrelets ou son supposé manque d’expérience ne l’empêchent pas de prendre du plaisir et de lâcher prise. De cette confiance en son propre corps va émaner une écoute d’elle-même et de son plaisir à l’origine de l’orgasme. Ne plus se focaliser sur les petits défauts de son corps va lui permettre de se concentrer sur ses désirs, sur le plaisir de l’autre et le sien. Se détacher de la bonne morale qui veut qu’une femme qui se lâche soit mal considérée, pour ne pas dire étiquetée de « fille facile ». Aimer prendre du plaisir tout en sachant l’écouter représente un début nécessaire sur la voix de l’orgasme.
Avoir confiance en son partenaire
Coup d’un soir, sex-friend ou amour d’une vie sont potentiellement capables de procurer l’orgasme. A un détail près. La confiance doit régner entre les deux partenaires. Dans cette atmosphère, la femme pourra se désinhiber, écouter son plaisir et se détacher de tout jugement. Un dialogue émotionnel des corps peut se mettre en place, quitte à ce que la femme guide son partenaire sur la voix de son plaisir absolu. Inconsciemment, les psychologues assurent que les fantasment s’articulent presque toujours autour de la domination et de l’humiliation. Un constat qu’ils tirent de l’enfance et qui explique une volonté de se déresponsabiliser du plaisir. Subir le désir de l’autre pour déculpabiliser provient d’un désir, transformé, de l’enfance. Bref, acceptez que la raison vous échappe et que votre plaisir s’exprime sans retenue.
S. C.