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Facebook : l’impact de l’utilisation des réseaux sociaux lors des attentats de Paris

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Suite aux attentats du 13 novembre 2015 à Paris, de nombreuses initiatives ont été prises par les réseaux sociaux tels que Facebook.

Suite aux attentats du 13 novembre 2015 à Paris, de nombreuses initiatives ont été prises par les réseaux sociaux tels que Facebook. De nombreux internautes relaient les appels à témoins et les avis de recherche de personnes disparues pendant les fusillades, le changement d’images de profil aux couleurs du drapeau français, le Safety Check… Tant de mesures et d’initiatives prises en seulement quelques heures par les internautes et les réseaux sociaux manifestent le soutien international aux victimes et aux français.

Le « Safety Check » : Facebook veut savoir si vous allez bien

Il était presque une heure du matin dans la nuit du vendredi 13 au samedi 14, quand Facebook a décidé d’enclencher son dispositif de Safety Check, permettant aux personnes se situant à Paris de signaler à leurs amis qu’ils sont bien en sécurité. Facebook dénombre pas moins de 5 millions d’internautes qui se sont déclarés en sécurité au cours du week-end suivant les attentats de Paris. Le dispositif démontre donc la rapidité avec laquelle Facebook peut recueillir des informations en cas de catastrophes.

Vous allez bien? Car Facebook veut de vos nouvelles.
Vous allez bien? Car Facebook veut de vos nouvelles.

Contactés par MCE, la Préfecture de Police de Paris et l’État-Major des Armées n’ont pas souhaité faire de déclaration sur l’intérêt du Safety Check de Facebook et la contribution de ce dispositif à l’identification des victimes et des terroristes.

Le partage des infos accéléré

C’est l’un des principaux atouts des réseaux sociaux : le partage accéléré des informations… réelles comme fausses. Beaucoup d’intox ont malheureusement circulé sur le web, suite aux attentats de Paris. Le dernier en date est un SMS « On est tous Paris », malveillant et malheureusement relayé par certains de nos confrères qui l’ont pris pour une info réelle.

Le Gouvernement appelle donc à la vigilance, et incite les internautes à ne pas relayer d’informations sans que celles-ci ne soient vérifiées.

Ne relayez pas de fausses informations
Ne relayez pas de fausses informations

Les internautes du monde entier manifestent leur soutien aux français

Quelle ne fut pas la surprise pour nous autres, internautes français, de découvrir un fil d’actualité inondé d’images de profils aux couleurs du drapeau national. Le hashtag #PrayforParis a également fait le tour du monde en moins d’une soirée. Entre vidéos, dessins et photos, la communauté internationale a répondu présente sur tous les réseaux sociaux au moment où la France en a eu le plus besoin.

Les libanais, passés à la trappe?

Cependant, il y a des déçus… Les libanais, eux aussi victimes d’attentats meurtriers semblent complétement laissés de côté par les médias et par les réseaux sociaux. Facebook a initié le dispositif Safety Check à l’origine pour les cas de catastrophes naturelles, juste après le tremblement de terre d’Haïti en 2011. Sa dernière utilisation remonte en avril dernier après le séisme meurtrier qui a touché le Népal. Marc Zuckerberg, le patron de Facebook, justifiait ce dispositif en octobre 2013 « Nous commençons avec les catastrophes naturelles puis nous l’étendrons à d’autres sortes d’événements avec le temps ». Le Safety Check a donc été déployé après les attentats de Paris, survenus le lendemain des attentats à Beyrouth.

Vivement critiqué, Zuckerberg a immédiatement réagi sur son mur Facebook au lendemain des attentats de Paris. Il y explique qu’appliquer ce dispositif à « d’autres désastres humains» n’a été décidé que dans la nuit du vendredi 13 novembre.

Sources : Gouvernement, metronews
Crédits photo (utilisée pour le montage): Le Parisien

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