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Insolite : le premier smiley de l’histoire daterait de…1648

Insolite : le premier smiley de l'histoire daterait de…1648

Un blogueur américain aurait découvert le tout premier smiley de l'histoire, caché dans un poème de l'auteur Robert Herrick. La date du texte ? 1648

: ) : ( ou encore :’) .Qui n’a jamais utilisé un smiley pour égayer un mail, un texo ou encore pour retranscrire son humeur par écrit ? Aujourd’hui, les célèbres deux points suivis d’une parenthèse sont devenus monnaie courante sur le net. Tant et si bien, qu’ils ont trouvé plusieurs déclinaisons : du smiley qui pleure avec l’utilisation de l’apostrophe, au smiley ange représenté grâce à un O majuscule au dessus des deux points, en passant par l’étonné avec ses deux grands O en guise d’yeux. Mais si l’on croit que la naissance du smiley est récente et remonte seulement à quelques dizaines d’années, sachez que l’on pourrait bien s’être trompé. Un blogueur aurait en effet découvert un smiley dans un poème datant… du 17ème siècle !

Robert Herrick, précurseur des smileys ?

C’est une découverte bien atypique qu’a fait ce blogueur américain. Dans son blog intitulé I’ve Been Reading Lately, l’homme a expliqué avoir découvert le tout premier smiley jamais écrit, dans un poème de 1648 ! En lisant les poèmes de Robert Herrick hier soir, je crois que j’ai découvert ce qui ressemble au premier smiley de l’histoire! explique-t-il. Il aurait aperçu cette émoticone souriante dans le poème intitulé To Fortune publié en 1648 dans le recueil Hesperides de l’auteur en question. De prime abord, le blogueur a pensé à une simple erreur d’impression et a entrepris des recherches approfondies en consultant le fameux poème dans plusieurs éditions différentes. Il a pourtant dû se rendre à l’évidence, car, selon lui, le smiley est bel et bien présent, peu importe la maison d’édition du livre.

Une découverte qui, s’il elle s’avère vraie, remettrait totalement en question la naissance du premier smiley, datée de 1960. Néanmoins, il ne faut pas s’emballer trop vite, car un professeur de l’Université Baylor ne croit pas du tout à la véracité de cette émoticone. Alan Jacobs soutient en effet que ce fameux sigle présent dans le poème de Robert Herrick, ne serait rien d’autre qu’une erreur d’impression. Il prend pour preuve le fait que les parenthèses n’étaient que très rarement utilisées à l’époque. Selon lui, seuls les deux points existaient dans le poème d’origine et les parenthèses n’auraient été rajoutée qu’après par un éditeur moderne.

Photo DR

Sources : Le Figaro – ivebeenreadinglately

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