Culture
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Swift Guad x Mani Deïz: Un duo improbable et un album percutant

Une collaboration qui sort des sentiers battus, un beatmaker et un rappeur. Swift Guad et Mani Diëz présente leur album Masterpiece au micro de MCE.

Votre album « Masterpiece » sort le 25 novembre, que réservez-vous à votre public ?

-Mani : Des douceurs, du moelleux, et 14 titres surtout. Swift était parti dans des vibes plus modernes, personnellement je fais des prods plus à l’ancienne. C’était assez improbable de bosser ensemble, alors on était curieux de voir ce que ça donnait. Swift est capable de tout faire, et je pense qu’on a sorti un très bon projet. Je ne suis peut-être pas objectif (rires), mais on a vraiment hâte que les gens l’écoute.

En quoi votre collaboration fait la différence ?

-Swift : Ben justement c’est que notre collaboration était improbable vu que moi je partais dans un virage artistique un peu plus moderne. Mani est plus amateur de vibes traditionnels, à l’ancienne. Il est très influencé années 90. Du coup, les gens ne s’attendaient pas vraiment à ce qu’on fasse un projet ensemble. Ca nous a d’autant plus motivé à tout donner. On avait tellement la rage qu’on l’a fait super rapidement. Résultat, c’est 14 titres qui sortent, dont 3 clips déjà sortis.

Qui sont les autres artistes invités sur l’album ?

-Swift : Il y a Davodka sur « Ma gueule », Ol’ziko, Paco, Sentinelle etc… On a même Mani qui pose en couplet dans le projet.

Le titre « Ma gueule » en feat avec Davodka est déjà sorti. Pourquoi avoir choisi de collaborer avec cet artiste ?

-Swift : Avec Davodka, c’est un peu le même principe qu’avec Mani : la connexion était improbable alors c’était d’autant plus intéressant. Davodka, je n’avais jamais travaillé avec lui, on ne se connaissait même pas. Dès qu’on s’est rencontrés, le feeling est bien passé. Cela s’est fait très rapidement. Mani et Davodka étaient opés dès que je leur en ai parlé, donc tous les ingrédients étaient réunis pour faire un bon son.

Dans « Testament », tu parles d’un rappeur en quête de notoriété, qui a tout perdu. On peut vite mal tourner lorsqu’on est rappeur ?

-Swift : Oh oui je pense ! Que l’on soit rappeur ou autre, c’est la notoriété qui veut ça. On peut vite vriller. Après « testament », c’est un morceau que j’ai écris il y a dix ans. Et donc, j’avoue, le constat du rap d’autrefois n’est plus forcément le même qu’aujourd’hui. Il y a un petit décalage. Mais j’ai trouvé l’exercice assez cool, de rafraichir un texte écrit il y a dix ans, et de le sortir sur une prod de Masterpiece.

Mani, tes projets pour la suite ?

-Mani : Alors moi j’ai un projet commun avec Lucio Bukowski, j’en ai un autre avec Loco, et là j’ai mon projet avec Swift. J’aime bien produire des rappeurs un peu moins connus.

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