Culture
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Sadek: les chiffres de ventes de sa mixtape « JNNMJ » dévoilés

Sadek de retour avec un nouveau projet

Une semaine après la sortie de la mixtape très attendue de Sadek, Johnny Niuum Ne Meurt Jamais, les chiffres de ventes de ce projts ont été révélés

Alors qu’il a sorti sa mixtape Johnny Niuum Ne Meurt Jamais est sorti le 13 avril dernier, les chiffres de ventes sont tombés. Après une semaine d’exploitation, ce projet s’est écoulé à 3319 exemplaires (1873 en digital et 1446 en physique ndlr). Un bon score pour le jeune rappeur du 93. D’autant que sa mixtape est sorti le même jour que deux autres projets attendus dans le rap: les albums de Booba ( DUC ndlr) et de Sinik (Immortel 2) !

Heinsenberg: un carton plein

Plusieurs extraits avaient déjà été balancés sur la toile: NRV, C’est clair, Banlieue, ou encore Heinsenberg. Inspiré par le personnage de la série Breaking Bad, ce morceau surprend. Le clip, très réussi se déroule au Mexique. « J’avais envie de montrer un autre univers. On est arrivé au Mexique avec une dée, mais aucun scénario, et tout s’est fait en 2 secondes. On arrêté les gens dans la rue », nous avait confié le rappeur. Résultat: un clip original, efficace et bien ficelé. Deux featuring figurent sur ce projet: C’est clair avec Sillax, et Tu vas rien faire (feat Brulux). En véritable passionné, Sadek attache beaucoup d’importance au featuring et entend partager sa musique avec des « personnes vraies, avec des paroles et principes ». A son image.

Sadek: « il y a des rappeurs qu’on doit considérer comme des poètes »

Autre morceau emblématique: Banlieue. Derrière ce titre très Trap, Sadek fait passer un réel message, qui ressort beaucoup plus dans le second couplet, comme il le révèle lui-même. Objectif: souligner la force des banlieues malgré l’image négative dépeinte dans les médias ou par les élites politiques. Une vision contre laquelle Sadek s’insurge d’une certaine façon. « On a une vraie culture en Banlieue et rien que d’essayer de nous mettre dans des cases ou de nous ridiculiser, parce que c’est vrai qu’on parle pas comme tout le monde, et de faire comme si ça, c’était un manque d’intelligence, mais c’est eux les plus stupides du monde » Selon l’artiste, de nombreux talents dans différents domaines sont issus des banlieues, comme il l’évoque avec habileté dans son morceau. S’il ne se considère pas lui-même comme un poète, il avoue qu’« il y a des rappeurs qu’on doit considérer comme des poètes ».

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