Culture
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Kaaris du Tac au Tac: Son parcours, sa personnalité… Découvrez-tout !

Sorti le 11 novembre dernier, « Okou Gnakouri » signe le début d'un nouvel air pour Kaaris. Un disque aussi paradoxal que son auteur: dur, drôle et sensible.

Une grosse barbe fournie, des bras musclés et un sourire encore enfantin. Paradoxal, nous direz-vous. C’est peut-être le seul mot approprié pour décrire ce rappeur mêlant à la fois sensibilité et hargne. C’est dans les locaux de Skyrock que Kaaris nous a donné rendez-vous. Soucieux de déranger, il frappe à la porte et demande s’il est autorisé à entrer. L’artiste s’installe, un peu gêné.

Un corps imposant et une douceur inégalée

Une petite taffe et l’interview peut commencer. Lorsqu’on lui demande ce que signifie Zongo le Dozo, Kaaris se détend. S’il nous a donné rendez-vous ce jour-là, c’est pour parler de son nouvel album, sorti le 11 novembre dernier. « Okou Gnakouri », mais aussi le vrai nom civil de Kaaris, signe le début d’un nouvel air. Le disque d’un homme, d’un récent père et aussi d’un artiste qui n’a jamais fait rimer passion avec concession. C’est encore celui d’un acteur: Kaaris a joué dans trois films, “Braqueurs”, “Fastlife” et aussi “Overdrive” aux côtés du fiston Eastwood.

Okou Gnakouri : Un album au plus près de sa personnalité

Pionnier du rap à l’ancienne, Kaaris apporte un regard lucide et aussi authentique sur sa vision de la vie. L’artiste sait d’où il vient, qui il est et ce qu’il veut et n’hésite pas aussi à l’exprimer autour de ses 15 titres. Il alterne beats d’enclume et accords sous influence africaine, basses glaçantes et aussi vocoder Terminator. Son album débute avec le titre « Le sang », Kaaris attaque fort, attaque vrai. L’artiste sait que la suite logique de la vie c’est la mort, et n’a pas peur d’en parler. Okou Gnakouri est une vraie carte d’identité. Dans beaucoup de ses titres rime son surnom « Zongo le Dozo », qu’il s’est lui même attribué. Zongo pour beau gosse, bien sapé, frais. Dozo, pour chasseur. “Toutes les cicatrices de mon enfance ne guériront jamais, c’est trop tard. Aujourd’hui, je me fais juste des pansements avec des billets de 500 dollars” explique l’artiste.

Kaaris dévoile son meilleur souvenir d’enfance

Une carapace d’acier, un coeur de guimauve. Au micro de MCE, Kaaris se confie et se rappelle de son meilleur souvenir d’enfance : « Ma mère m’a offert mon premier vélo, c’était un BMX. J’étais fou de joie lorsqu’elle m’a fait ce cadeau ». La musique, Kaaris y a goûté à son adolescence. Il a d’abord commencé par de la manutention. « Ca remonte à loin, j’ai tellement avancé depuis », déclare l’artiste.

« La musique m’a permis de me canaliser

Plus jeune, il se décrit comme impulsif. « Ma mère me disait souvent de me canaliser, pour ne pas partir en vrille », raconte-t-il. Cette hargne, il a préféré la transmettre dans la musique, par passion et pour le goût de la compétition. Aujourd’hui il sort un nouvel album, qu’il décrit d’ « Hardcore » et « talentueux ».

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