Culture
Partager sur

Betraying the Martyrs: « Born of Osiris sont devenus des potes » (interview) !

Le groupe de metal Betraying the Martyrs est de retour avec un troisième opus. Intitulé "The Resilient", il sera disponible partout le 27 janvier !

A l’occasion de la sortie de leur troisième album, Betraying the Martyrs se lancera dans une grande tournée. En France, le groupe propose quatre dates. Strasbourg le 21 janvier, Paris le 11 février, Montpellier le 12 février et Lyon le 15 février. Save the date ! En attendant, le groupe répond à toutes les questions de MCE.

Présentez-vous en quelques mots.

Boris : Mon nom est Boris Le Gal. Je joue de la batterie dans Betraying The Martyrs.
Valentin : Je m’appelle Valentin et je joue de la basse.

Pourquoi avoir choisi ce nom de groupe ?

Valentin : On voulait rendre hommage à tous les gens qui travaillent chaque jour pour rendre le monde meilleur. Quand on ne respecte pas l’engagement de ces gens là, on trahit leur engagement. Et c’est de là qu’est venu le nom du groupe !

Pourquoi vous définissez-vous comme un groupe de métal chrétien ?

Valentin : On a eu un problème majeur. On a fait ça assez innocemment pour le coup, et on s’en est pris plein les dents. Tant des metalleux que des chrétiens ! Je me souviens d’une remarque d’un journal chrétien : « C’est pas parce qu’on rajoute « chrétien » que ça devient honorable, pourquoi pas du nazisme chrétien ? ». On ne pensait pas que ça allait embêter autant de monde, que ça allait faire un ramdam comme ça ! Donc on a arrêté de mettre en avant ce côté là. On voulait garder ce message positif en accord avec notre foi mais ce n’est plus ouvertement chrétien. C’est juste un message positif qui va au-delà même des différentes religions.

Avez-vous une anecdote sur votre groupe ?

Valentin : Le guitariste s’est fait démarcher par ce qui allait être Betraying The Martyrs, il est venu me voir et il a fait « On cherche un bassiste ». J’ai fait l’audition, on a joué un morceau et je connaissais pas du tout. J’ai fait « C’est bon, c’est fini ». Après il y a le guitariste qui me rappelle et qui me fait : « C’est bon, tu viens à la prochaine répétition ». J’ai fait « Mais j’ai joué n’importe comment ». Et il a dit « Bah ouais mais c’est bon, t’as de la barbe et des cheveux longs ». Depuis, j’ai appris à jouer !

A quoi peuvent s’attendre les fans pour ce 3ème album ?

Valentin : Pour [la composition de] « Phantom » (2014) on était en tournée en permanence donc on a posé ça entre deux bus, entre deux Vans ou entre deux tournées sans avoir forcément le recul derrière. On a composé « Phantom » sans limite. Là, on a voulu revenir au moment où on a composé « Breathe in life » (2011). C’est-à-dire sans pression. Et se retrouver un petit peu tous ensemble parce qu’on sentait qu’avec toutes les dates on s’était un petit peu étiolés, on était un peu fatigué.

Donc on voulait reprendre le temps, nous retrouver tous ensemble, comme on était sur le premier album pour composer ça. Et cette fois-ci avec des limites ! On avait compris de nos erreurs. Essayer de faire de vraies chansons, se dire « Si ce riff là est important, on le met en avant dans la composition, si cette partie de l’orchestration est importante on l’a met en avant, et donc on calme la guitare et la batterie derrière ».

Parlez-nous de votre rencontre avec le groupe Born of Osiris.

Valentin : Sur le premier album c’était une grosse influence et c’est surtout le premier groupe avec qui on a tourné aux Etats-Unis. La majeure partie du groupe est très très fan de Born Of. Quand on est arrivé aux Etats-Unis ils ont nous accueillis dans leur maison, on a répété dans leur garage. On s’est super bien entendu avec eux ce qui fait que maintenant, c’est même plus forcément une influence, c’est devenu des potes en fait.

Pourquoi avoir fait des reprises inattendues, telle que « Survivor » des Destiny’s Child ?

Valentin : A l’époque on composait tout en répétition et en répétition il y en a un qui s’est amusé à faire ça et on est parti là-dessus.
Boris : C’est pas pour se prendre trop au sérieux, c’est en mode « Ouais c’est marrant de faire ça, vas-y on le fait » !

Quels sont vos futurs projets ?

Boris : Jusqu’à la fin de l’année on va faire que tourner dans tous les continents !

Afficher +