Culture
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Abou Debeing: « Quand on vient du ghetto on a plus de choses à prouver »

Membre fondateur du groupe l'Institut, Abou Debeing présente aujourd'hui son projet solo « Debeinguerie », un album éclectique, prévu pour le 17 février.

Rappeur confirmé dont les textes et le flow se veulent qualitatifs. C’est avec son morceau « #TACATWA », chanson en l’honneur de Paris, qu’Abou Debeing crée le buzz fin octobre 2015. Il présente aujourd’hui son feat avec Keblack, collaborateur et ami. « Keblack je l’ai connu par le biais de son manager, puis un jour j’ai eu une idée sur un son que je me voyais bien faire avec lui ». De là, Abou l’a contacté et lui a proposé le projet « Etoile filante », qui s’affiche déjà comme un beau succès avec plus de 900 000 vues sur Youtube.

Tournée de Black M : Abou Debeing fait sa première partie

Abou Debeing se confie sur son fort lien d’amitié avec Black M:  » c’est comme un frère pour moi ».  « Lorsqu’il m’a proposé de faire ses premières parties j’étais ravis ». Black M a apprécié chez lui son énergie débordante et sait qu’il va bien s’occuper de son public.

« J’adore traiter du rapport homme/femme dans mes textes

« Sorry », « Etoile Filante » ou encore « Elle a tout », « Tombé sur elle » que vous allez bientôt découvrir sur Debeinguerie. C’est prévu pour le 17 février 2017. Abou Debeing met un point d’honneur à décrire les relations hommes/femmes dans ses textes. « La vie m’inspire en général, mais j’adore aborder ce thème. Car on peut se mettre dans toutes les positions ». L’artiste détaille :  » On peut être love de quelqu’un. Et en venir à détester cette personne très vite ».  » J’aime également les jeux de séduction, c’est un sujet qui m’inspire « , renchérit-il.

« Montrer qu’on a réussi alors qu’on vient du ghetto est synonyme d’espoir »

Dans son titre « Quelqu’un » qui sera sûrement un son phare de l’album, le chanteur dit que « sans argent, on n’est rien ». Sans prétentions, il se justifie. « Si ma mère a un soucis ou si même moi j’en ai pas, je ne pourrai rien faire sans argent ». Il explique parfois en jouer et faire de l’égotrip. « Parce que quand on est Africain. Et quand on vient du ghetto on a encore plus de choses à prouver ». On veut montrer aux autres qu’on a réussi. Et d’une certaine façon, « c’est synonyme d’espoir ».

Debeinguerie : Album symbole de diversité

Cet album hétéroclite se veut multicolore. Il se veut touchant avec des titres comme « Blessé » et « Sorry » feat Aya Nakamura. Il se promet également explosif avec « Guerre » et « Dansa ». Mais cet album montre surtout la richesse culturelle de l’artiste. « Je suis Français mais je n’oublie pas que j’ai des origines ». « Je suis issu de la Côte d’Ivoire et d’Afrique de l’Ouest. Et c’est important de représenter d’où on vient », confie-t-il.

« Le contact avec mon public est très important pour moi

L’artiste, très présent sur les réseaux sociaux explique que sans internet il ne serait rien. « J’existe grâce à Internet en vérité », s’explique-t-il. Ainsi, il essaye de faire participer ceux qui le suivent au maximum, d’avoir une réelle interaction avec ses followers. « Je les informe sur les sorties de mes clips. Mais aussi de mes projets en cours. Ils font partie prenante de ma vie », dit-il.

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