A l'occasion du Festival Fnac Live, Mce a eu la chance de rencontrer et d'interviewer les trois sœurs du groupe A-Wa !
A-Wa c’est tout d’abord l’histoire de trois sœurs: Tair, Liron et Tagel Haim. Chanteuses israeliennes, les jeunes femmes ont rencontré le succés l’année dernière avec la sortie de leur premier album Habib Galbi. Entre folklore yéménite et mélange de style passant de l’électro au hip hop elles ont réussi à se faire un nom rapidement en postant leur première musique sur Youtube.
A-Wa « la musique nous a choisi »
A-Wa dont le nom signifie « oui » en arabe reflète, comme un cris de joie, l’état d’esprit positif et l’énergie des trois jeunes femmes. Pour elles, le travail est une affaire de famille et cela semble plutôt bien marcher « c’est facile de travailler ensemble, on se connait toutes les trois très bien, on se sent à l’aise ensemble, on s’amuse » nous confient-elles lors de l’interview.
Dès le plus jeune âge les trois chanteuses sont bercées par la musique Yémenite dont elles tombent rapidement amoureuse. Elles se mettent à danser et à chanter, en hébreu, en anglais mais aussi dans le dialecte yéménite transmis par leurs grands parents. Afin de composer leurs chansons les trois jeunes femmes s’inspirent beaucoup de leur grand mère qui est pour elles une source d’inspiration sans faille, de leurs origines mais aussi de femmes célèbres, de musique de la période 60’s et 70’s, de grands vocalistes ou encore de chanteurs yéménite.
A-Wa « Nous mélangeons Hip-Hop, Folk Yéménite et Electro »
Les musiques du groupes A-Wa sont un mix entre Hip Hop, folk Yéménite et Electro, un mélange surprenant entre modernité et folklore, entre orient et occident, à l’image des chanteuses. Les trois filles nous confient que c’est un plaisir pour elle de transmettre leur culture, leurs influences et leur musique au monde et de pouvoir se produire dans de nombreux pays.
Leurs chansons portent un message féministe et elles se revendiquent elles même en tant que tel « Nos musiques parlent surtout d’amour et de problèmes sociétaux qui concernent les femmes, au Yémen les femmes sont souvent mariées très jeune, il y a peu de place pour l’éducation. C’est très important de donner plus de pouvoir aux femmes et de les faire se sentir mieux dans leur peau ».
Ce mélange des genres, cette joie de vivre et ces harmonies surprenantes ne laissent présager que le meilleurs pour le trio israelien. Leur album Habib Galbi sortit l’année précédente à fais danser les foules durant l’été comme il a fait se trémousser le Festival Fnac Live ce week end.