Culture
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Présidentielle 2017: Mélenchon veut créer un « centre national du jeu vidéo »

Si les joueurs ont souvent été dénigrés par la classe politique, la règle du jeu semble changer durant la Présidentielle 2017.

Décidément, Jean-Luc Mélenchon aime lorgner du côté des « marginaux » à l’aube de la présidentielle 2017. Après avoir fait du pied aux végétariens, c’est des gamers et des technophiles que le politicien tente de se rapprocher. En effet, ce mercredi 15 Mars, Jean-Luc Mélenchon s’est exprimé (et pas pour la première fois) au sujet des jeux vidéo sur Europe 1.

Présidentielle 2017: Mélenchon dans le « turfu »

Cela peut paraître étonnant, mais à quelques semaines de la présidentielle 2017, Jean-Luc Mélenchon a annoncé plusieurs mesures pour le secteur vidéoludique au micro d’Europe 1. Au programme, une mesure phrase: créer un « centre national du jeu vidéo », au même titre qu’un centre national du cinéma. Mais ce n’est pas tout. Mélenchon prévoit également de créer un statut particulier pour protéger les développeurs indépendants, et d’imposer une taxe sur les manettes de jeu pour financer le développement du secteur. Pas sûr que la seconde proposition puisse réellement convaincre les joueurs qui doivent déjà casser leur tirelire pour une seule JoyCon.

Ce n’est ni la première, ni la dernière fois que Mélenchon vante les mérites du jeu vidéo et de la réalité virtuelle qui l’accompagne. Il y a même dédié une vidéo entière sur sa chaîne Youtube officielle.

Au mirco Social Room d’Europe 1, l’homme politique a même mis en avant les qualités de l’art vidéoludique.

« On croirait que jouer c’est perdre son temps, et bien pas du tout. Jouer, c’est même gagner du temps puisque l’on peut s’enrichir humainement. Ce n’est pas puéril, le comportement du jeu, c’est structurant de l’imagination humaine »

Amen.

Assassin’s Creed: la pirouette de rattrapage

Mélenchon tente d’améliorer sa popularité auprès des gamers, qui rappelons-le ne sont pas si jeunes que ça (leur moyenne d’âge tourne autour de 30 ans).

Cependant, ce dernier s’est déjà quelque peu accroché à un studio français de jeu vidéo, et pas des moindres: Ubisoft. La raison ? Assassin’s Creed Unity, qui se déroulait durant la révolution française, dépeignait de manière trop négative à son goût les révolutionnaires. Très récemment, ce dernier s’est rattrapé tout en maintenant sa position quant au contenu du jeu. Un bon moyen de faire son mea culpa auprès de la communauté des gamers.

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